Deux mois de négociations et toujours pas le moindre signe de la formation d’un nouveau gouvernement au Maroc. Et pourtant, l'échéance de la présentation du projet de loi de finance 2014 s’approche. Le n°3 du PJD situe le blocage au niveau du ministère des Finances alors que Nabil Benabdellah, le secrétaire général du PPS, accuse des «parties occultes» d’en être les responsables.
Le scrutin partiel du 3 octobre a donné l’occasion à Benkirane pour revenir sur la marche de Chabat à Rabat, au cours de laquelle les ânes ont joué les premiers rôles.
Face au silence intrigant du Maroc au sujet du dossier de Ceuta et Melilla pour le porter devant l'ONU, une eurodéputée britannique vient de réagir aux demandes de souveraineté espagnoles en demandant à Madrid de quitter les deux villes occupées.
Encore une fois, «les intérêts supérieurs de la nation» sont brandis par un ministre du gouvernement Benkirane pour justifier une mesure. C'est au tour d'Abdelâdim el Guerrouj, à la tête du département de la Fonction publique, qui a usé de cet argument pour expliquer le maintien de l’heure d’été jusqu’au 27 octobre. Avant lui, Mustapha Ramid avait levé la même carte pour justifier la
La marche de Chabat contre le gouvernement Benkirane a tourné au vinaigre. Ses amis, au sein même de son parti, ont boudé l’initiative. Ils n’étaient pas les seuls. Heureusement pour le patron de l’Istiqlal qu’il a eu l’idée de faire appel aux ânes pour combler le vide.
Le samedi a connu la prolongation de la garde à vue d’Ali Anouzla de 96 heures supplémentaires. Le même jour, le secrétariat général du PJD a consacré, la grande partie de sa réunion hebdomadaire, à l’interpellation du directeur de Lakome. Les islamistes condamnent la vidéo d’AQMI mais évitent de participer au lynchage du journaliste.
La rentrée sociale se fera aux couleurs de l’Istiqlal. Hamid Chabat et les siens comptent battre le pavé, ce dimanche. Une marche à valeur de test pour la popularité du chef du parti de la Balance.
Sans attendre que le baril de pétrole atteigne les 120 dollars sur le marché mondial, le cabinet Benkirane a mis en application l’indexation partielle des prix des carburants. L’effet domino sur les autres produits de consommation n’est sans doute plus qu’une question de jours.