Un rapport élaboré par une instance officielle et des acteurs associatifs a conclu au détournement de plus 140 milliards de dh. Nouvelle opération de communication ou réelle volonté d’appliquer le principe constitutionnel de la reddition des comptes ?
Le 10 octobre, le ministre de l’Education nationale annonçait le retour du français dans l’enseignement de quelques matières scientifiques. Cela avait provoqué l’ire des islamistes et des défenseurs de l’arabe. Le chef du gouvernement semble s’être rangé du coté de ces derniers en suspendant brutalement la décision de Belmokhtar et en le critiquant ouvertement sans ambages.
Chabat a gagné la bataille contre ses adversaires istiqlaliens proches du PAM. Il a convaincu le conseil national, réuni hier à Rabat, de rejeter la proposition d’un congrès extraordinaire et de bénir la réintégration de Abdelouahed El Fassi et Mohamed El Ouafa dans les rangs du parti.
Les députés de l’USFP chassent dans le pré carré des islamistes et les mettent en difficulté. Après avoir demandé de taxer davantage les boissons alcooliques, ils ont récidivé avec la proposition d'interdiction et pénalisation des échanges commerciaux avec Israël. Un amendement rejeté par le gouvernement Benkirane.
Les Tangérois ne décolèrent pas contre AMENDIS. Ils ont organisé, hier soir, une nouvelle marche contre la société française. Une protestation qui s’est produite alors que durant toute la semaine le gouvernement et les autorités locales, soutenues par des associations et des sections de partis politiques, ont multiplié les appels à la retenue.
A l’instar d’Amnesty international, Human Right Watch a révélé avoir également écrit au gouvernement Benkirane pour demander de nouvelles réunions. Des requêtes auxquelles l’exécutif n’a pas encore répondu.