A défaut d'apporter une réponse aux attentes des citoyens, des partis surfent sur la vague des insultes, en créant du buzz sur les réseaux sociaux. Une pratique devenue la marque de fabrique de certains leaders politiques, de la majorité comme de l'opposition.
Le torchon brûle à nouveau entre le PJD et le RNI. Dans une réponse aux accusations formulées, deux jours auparavant, par le chef du gouvernement, Abdelilah Benkirane défend la libéralisation des prix des carburants, prise en 2015.
Après avoir opéré une incursion sur un terrain exclusivement royal, le 19 février, exigeant de Mohammed VI l'organisation d'élections législatives anticipées au cas où Aziz Akhannouch échouerait à apporter des solutions aux problèmes des Marocains, le chef du PJD opère un rétropédalage et présente son «mea-culpa».