L’accord de pêche entre le Maroc et l’Union européenne qui sera voté en plénière ce 9 décembre par le parlement européen met l’Espagne en émoi. Le gouvernement de Mariano Rajoy qui en fait une «question d’Etat» emploie toutes ses forces pour que le protocole soit validé à Strasbourg.
Bien qu’il l’ait signé en 2004, le Maroc est le seul pays de la région Afrique du nord et Moyen-Orient, à n’avoir toujours pas ratifié la Convention-cadre de l’Organisation mondiale de la santé pour la lutte anti-tabac. Pour accélérer son adoption, une conférence-débat a été organisée ce mercredi à Rabat.
La commission de la pêche du Parlement européen était divisée ce jeudi au sujet du nouvel accord de pêche entre le Maroc et l’Union européenne, dont la ratification devrait intervenir fin novembre. Alors que les groupes majoritaires voient en cet accord une rentabilité économique pour l’UE, d’autres formations, notamment les Verts et la Gauche Unitaire, demandent qu’il soit à nouveau rejeté.
L’UE tient à ce que leurs chalutiers reviennent le plus tôt possible dans les eaux atlantiques du Maroc. Bruxelles entend bien accélérer la cadence des négociations avec le Maroc en vue de la conclusion d’un nouvel accord de pêche.
Actuellement, le Maroc fait partie des pays qui ne se pressent pas pour ratifier le Traité de Rome qui a pourtant donné naissance à la Cour Pénale Internationale. Mais les choses pourraient bien s’accélérer en 2012, d’après une avocate américaine spécialisée en droits humains. Selon elle, la Coalition pour la Cour Pénale Internationale (regroupant plus de 2500 membres d’ONG dans 150 pays) va lancer