Après les rapports et classements d'organisations internationales sur la liberté de la presse au Maroc, le gouvernement fait son propre bilan de la situation en 2014. L'état des lieux des autorités marocaines balaie toute critique et le ministre de tutelle, Mustapha El Khalfi, estime que l'évolution est «palpable». Détails.
Le gouvernement Benkirane, soutenu par la Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA), a réussi à contraindre 2M à suspendre une émission sur les crimes. En revanche, Medi1 TV refuse pour le moment de se débarrasser de son programme-phare «Scènes de crimes».
Malgré lui, le directeur du CCM continue d’alimenter la polémique sur l’interdiction du film «Exodus : Gods ans kings» au Maroc. L’homme affronte sa première grande crise alors qu’il n’est aux commandes du centre cinématographique que depuis trois mois.
Parce qu’il a osé soutenir, symboliquement, la grève générale du 29 octobre, le secrétaire général du ministère de la Communication a été limogé. Le département d’El Khalfi vient de lancer un concours pour le remplacer.