Suite à la publication de notre enquête sur «Les lacunes de l'aide financière accordée aux Marocains bloqués à l'étranger», une source proche du dossier a souhaité apporté quelques clarifications.
Un certain nombre de Marocains vivant dans des zones reculées se plaignent de ne pas avoir reçu l'aide financière temporaire promise par l’Etat depuis le fonds de gestion de la pandémie du coronavirus, tandis que le ministère de l'Economie et des finances a annoncé le lancement de la deuxième phase de soutien aux familles affectées travaillant dans le secteur informel.
Dans un rapport, la Cour des comptes européenne estime ce mercredi que l’aide financière apportée au Maroc par l’Union européenne n’a pas apporté une valeur ajoutée et n’a guère permis de soutenir les réformes du royaume. Ses auditeurs émettent aussi un certain nombre de recommandations.
Khalid Zerouali, directeur de l’immigration et de la surveillance des frontières au ministère de l’Intérieur, veut que la collaboration entre le Maroc et l’Union européenne s’inscrive dans une perspective sur le long terme.
La Commission européenne a annoncé son intention de débloquer une généreuse enveloppe budgétaire pour contenir les flux migratoires à destination de l’Espagne. Elle reste cependant en-deçà de l’appui financier dont a déjà fait preuve l’UE envers d’autres pays.
Le décret paru début octobre au Journal Officiel accordant une aide financière aux chibanis désireux de rester plus longtemps dans leur pays d’origine laisse un goût amer aux MRE et enfants des retraités dont un grand nombre d’origine marocaine. Bien qu’ils aient apprécié la volonté de Paris de se pencher sur ces cas, ils dénoncent «une mesurette» qui ne résout pas le vrai problème