Employés de la filiale française d’une entreprise suédoise à l’aéroport de Paris Orly, deux musulmans dénoncent un licenciement à cause de la barbe. La société réfute, mais les deux hommes ont décidé d’aller en justice.
La justice française vient de donner raison à un agent de l'aéroport de Nice, licencié en novembre 2013 pour avoir prononcé les mots «Salam Aleikoum». Le préfet des Alpes-Maritimes doit à présent lui verser pas moins de 11 263 euros en guise de «réparation du préjudice financier et moral subi».
La plainte d’une Marocaine résidant en Espagne pour abus sexuel s’est retournée contre elle. Alors qu’elle avait accusé son chef de l’avoir abusé, l’enquête a démontré que les allégations étaient fausses. Aujourd’hui, c’est elle qui est confrontée à la justice pour denonciation calomnieuse et elle risque une amende de 5 000 euros.
A 56 ans, Habiba - une MRE de Belgique - s’est retrouvée sans emploi du jour au lendemain après avoir travaillé pendant 14 ans dans la même entreprise. Accusée d’avoir parlé l’arabe et prié durant les heures de travail, elle a été licencié sans avertissement. La quinquagénaire dénonce une injustice et a entamé une action en justice.
Licencié pour avoir salué ses collègues en arabe, l’agent de sureté à l’aéroport de Nice a été réintégré par le Tribunal administratif de Nice qui a suspendu pour la seconde fois l’arrêté préfectoral émis contre lui. Mais ce père de famille et son avocat pourraient bien donner d’autres suites à cette affaire compte tenu du préjudice
Fait inédit à l’aéroport de Nice. Un agent a été licencié en novembre dernier par la préfecture des Alpes-Maritimes pour avoir salué ses amis en arabe. La décision s’explique également par le fait que le préfet aurait estimé que l’agent a «défavorablement attiré l’attention sur sa personne». Après un recours, le Tribunal administratif avait annulé