Le Maroc avait fait un premier essai de la finance islamique en autorisant, en 2007, la commercialisation par les banques classiques de certains produits financiers soumis à la charia. Mais l’expérience n’a pas été une réussite, en raison de la non-adhésion des Marocains. Du coup, le gouvernement espère ne pas revivre ce scénario une fois la nouvelle réglementation entrée en vigueur.
Alors qu’Attijariwafa Bank présentait début mars ses ambitions concernant la finance islamique, deux autres grandes banques marocaines lui emboîtent le pas : BCP et BMCE. Ces groupes préparent déjà le lancement de leur filiale. Décidément, les banques classiques semblent vouloir contrecarrer la concurrence à venir des établissements du Golfe qui lorgnent depuis longtemps sur le marché marocain.
Après l’adoption par le gouvernement marocain du projet de loi sur la finance islamique, Attijariwafa Bank n’attend plus que l’approbation du Parlement pour renforcer son offre en la matière. Le groupe dirigé par Mohamed El Kettani pourrait s’allier à un partenaire étranger.
Le fonds souverain libyen est en colère contre la banque d’investissement américaine Goldman Sachs, et tout particulièrement contre deux ex-dirigeants, le Marocain Youssef Kabbaj, ancien responsable Moyen-Orient et Afrique du Nord de la banque et le maroco-australien Driss Ben-Brahim, chef de la division marchés émergents. Ils auraientt sous les directives de leurs patrons, poussé le fonds à investir sur des produits dérivés