Les violences faites aux femmes persistent au Maroc. Le HCP révélait fin novembre dernier que 55% des femmes mariées au royaume sont victimes de violences conjugales, les femmes célibataires étant aussi soumises à tout type de violence. Pour Amnesty international, la formation des professionnels est un moyen efficace pour lutter contre ce phénomène.
Le gouvernement marocain et Amnesty International se sont rencontrés mercredi à Londres. Une réunion tant attendue par l’ONG internationale pour «dissiper le malentendu».
A l’instar d’Amnesty international, Human Right Watch a révélé avoir également écrit au gouvernement Benkirane pour demander de nouvelles réunions. Des requêtes auxquelles l’exécutif n’a pas encore répondu.
Le ministre de la Justice poursuit son offensive contre Human Rights Watch et Amnesty International. Sur Yabiladi un responsable d’AI Maroc réagit aux accusations de Mustapha Ramid, révélant que son organisation a proposé la tenue d’une réunion avec le gouvernement à Londres pour dissiper le «malentendu».
Il y a dix jours le Maroc expulsait trois FEMEN. Hier, c’était au tour de deux membres d’Amnesty de subir le même sort alors que l’objet de leur visite est d’enquêter sur la situation des immigrés subsahariens vivant au royaume.
Oussama Housne et Wafaâ Charaf sont toujours derrière les barreaux et Amnesty International réitère sa demande de libération. L’ONG estime que l’attitude du Maroc à l’endroit de ces deux citoyens «remet en cause la réalité de la détermination» des autorités chérifiennes à mettre un terme à la torture.
Au Maroc, le combat d'un dissident saoudien ne bénéficie pas du soutien des grandes associations des droits de l’Homme. Pour briser ce silence, des jeunes ont tenté de marquer leur solidarité avec le bloggeur Raef Badaoui par un sit-in mais qui n’a pu avoir lieu.
Ni Amnesty ni Human Rights Watch n’ont communiqué sur les manifestations qui secouent les camps de Tindouf. Un silence qui étonne de la part d’ONG de défense des droits de l’Homme. De son côté, la diplomatie marocaine est également passive alors que les médias proches du Polisario ont commencé à montrer du doigt le Maroc.
Apparemment, les récentes interdictions d’activités de certaines associations des droits de l’Homme divisent le gouvernement. Si la majorité des ministres observe le silence, Mustapha Ramid fait exception et prend même ses distances avec la politique prônée par le département de Mohamed Hassad. Détails.
Alors même qu’une délégation d’Amnesty se trouvait encore au Maroc, depuis Londres, la direction d'AI publiait un communiqué accusant Rabat de torturer sept détenus sahraouis. Les autorités marocaines ont immédiatement répondu. Détails.