Ces derniers jours se sont multipliés les arrivées de militants espagnols pro-polisario. Pour certains membres de groupes identifiés, c'est l'expulsion systématique qui est prônée par Rabat. Dernièrement, quatre personnes ont subi cette mesure. Elles devront retourner chez-elles demain. En attendant, elles sont logées dans un «modeste hôtel» à Marrakech. Détails.
La question de l’immigration secoue le gouvernement espagnol en ce moment après les récents incidents à Ceuta et Melilla. Voulant se mettre à l’abri, le ministère de l’Intérieur compte durcir la loi sur les étrangers et profiter du traité signé en 2012 pour renvoyer le maximum d’immigrés irrégulier au Maroc. Mais des voix s’élèvent contre cette mesure, notant des
L’affaire des 16 migrants morts noyés dans une tentative d’entrée à la nage à Ceuta a créé une grosse polémique de l’autre côté de la Méditerranée. Le ministre de l’Intérieur espagnol est même appelé à se prononcer aujourd’hui au Congrès pour expliquer les agissements de la Guardia civil qui a utilisé des balles en caoutchouc contre les migrants.
Après avoir expulsé de l’Istiqlal, le ministre Mohamed El Ouafa pour avoir refusé de sortir du gouvernement, Hamid Chabat continue sa purge. 31 de ses opposants au sein de l’appareil en font les frais. Parmi eux Abdelouahed El Fassi, qui est rappelons le, le fils du fondateur du parti.
Des associations de défense des droits des migrants subsahariens demandent au gouvernement de cesser les expulsions de Subsahariens en situation irrégulière pour établir un climat de confiance nécessaire au processus de régularisation qui sera lancé en janvier.
La décision des autorités marocaines de régulariser les sans papiers répondant à certains critères dès 2014 a été ouvertement accueillie par les associations de défenses des migrants. Cependant, l’une d’entre elles dénonce l’expulsion courant novembre d’immigrants subsahariens vers la Mauritanie. Une pratique qui, selon elle, est récente. Elle craint même
Le secrétaire d’Etat espagnol à la Sécurité, Francisco Martinez, a rencontré, hier lundi à Rabat, le ministre délégué marocain de l’Intérieur, Charki Draiss, pour s’entretenir sur la situation des immigrés clandestins au Maroc. Madrid entend ainsi prêter main forte à Rabat dans le cadre d’un programme de rapatriement des immigrés clandestins sous la houlette de
Le respect des droits des travailleurs migrants au Maroc fait l’objet de discussions, cette semaine, au bureau du Haut commissaire aux droits de l’homme pour les Nations unies. Face à face, l’optimiste rapport officiel du Maroc et les alarmant rapports alternatifs des associations de défense des droits des migrants.
Les forces de l’ordre auraient expulsé vers la Mauritanie une trentaine de Subsahariens en situation irrégulière et installés à Tanger, en fin de semaine dernière. Leurs amis sont sans nouvelles. Il y a quelques heures, un autre groupe de migrants irréguliers de Tanger était emmené par la police au sud.
Suite aux rafles de Subsahariens à la fin de semaine dernière pour les expulser, un Congolais de 40 ans, père de deux enfants, est mort à l’hôpital Mohamed V de Tanger. Un adolescent aurait aussi été tabassé, et 5 demandeurs d’asile avec deux bébés ont été placés dans un centre à Berkane.