En Espagne, qu’ils soient en situation légale ou sans papier, les migrants ne sont pas tous logés à la même enseigne. Si la présence de Marocains et de Subsahariens est scrutée à la loupe par les médias et certains partis politiques, celle des Vénézuéliens, plus importante numériquement, passe complètement inaperçue.
Un collectif de migrants installé au Maroc est allé à la rencontre des Subsahariens refoulés par les autorités marocaines vers les villes du Sud depuis cet été. Ces derniers racontent leurs périples, les conditions de leurs détentions et leurs souffrances au moment où le Collectif commente le Pacte mondial sur les migrations sûres, ordonnées et régulières, en attente de ratification en
Les avocats des 116 migrants expulsés de Ceuta vers le Maroc, mercredi dernier, ont décidé de faire appel. Ils prévoient également de déposer une plainte pour violation des droits fondamentaux des personnes expulsées par l’exécutif de Pedro Sánchez.
D’après le rapport annuel du Service jésuite pour les migrants, les Marocains sont plus facilement identifiables et leur retour est simplifié. Les autorités espagnoles ont en revanche plus de difficultés à identifier la nationalité déclarée des Subsahariens.
Fatima est une saisonnière marocaine rencontrée par El Espagnol. Elle indique que l’entreprise espagnole pour laquelle elle travaille à Almonte (Huelva) l’expulse avec une cinquantaine de femmes pour éviter de nouvelles dénonciations.