Le projet de jumelage institutionnel entre le Maroc et l’Union Européenne, entrepris en 2016, permettra en deux ans de soutenir la Chambre des représentants du royaume du Maroc dans l’exercice de ses attributions, et ce conformément à l’adoption, par référendum, de la Constitution du 29 juillet 2011. Des objectifs à atteindre d’ici 2018. Cependant, à mi-parcours, quels sont les acquis et que reste-il à faire ?
Au lendemain de la formation de la Cour constitutionnelle et après la tant attendue formation du gouvernement, la place des femmes dans le paysage politique du royaume laisse encore à désirer. Le bât blesse du côté des mouvements féministes eux-mêmes, estiment certaines militantes associatives.
La semaine dernière, la Chambre des conseillers a clôturé la session d’automne avec une seule loi au compteur. Ce lundi, les députés s’apprêtent à faire de même et avec le même bilan. Du jamais vu.
Le gâteau des commissions à la Chambre des représentants est désormais réparti. Seul le PPS est sorti bredouille de l'opération.
Le chef du gouvernement est dans une mauvaise posture. S’il souhaite réellement former une majorité, il devra sans doute faire de nouvelles concessions au président de la Colombe. Mais si le blocage venait à se poursuivre, le roi pourrait alors dissoudre la Chambre des représentants. Cette option est aujourd’hui possible car toutes les conditions exigées par l'article 96 de la Constitution sont désormais réunies.