L'écart est grand. 14 femmes seulement ont pu obtenir leur siège à la Chambre des conseillers contre 106 hommes. Si les femmes ont pu être mieux représentées dans la Chambre des représentants grâce à la liste nationale des femmes, la loi n'y fait rien pour la Chambre des conseillers face aux partis politiques qui ne respectent pas la parité. D'autres mesures devraient peut-être les obliger à inclure plus de femmes
32 associations ont envoyé à l’ONU un rapport sur le droit de la femme au Maroc. Elles dénoncent plusieurs réalités qui n’auraient pas été prises en compte dans le rapport présenté par les autorités en début de semaine.
Les femmes ont obtenu 27% des sièges des conseils communaux et régionaux grâce au système de quota. Mais malgré une présence plus remarquée, aucune élue ne peut prétendre briguer la présidence du conseil d’une grande ville. Au niveau des régions, seule Halima Assali, éminente figure du Mouvement populaire, est assurée de présider la région Béni Mellal-Khénifra avec bien
Interpellé au parlement sur la question de l'image de la femme dans les médias marocains, le ministre de la Communication a expliqué qu'il fallait un politique rigoureuse pour combattre les stéréotypes véhiculés.
Les femmes vont peut être applaudir cette initiative parlementaire. Les députés de la Commission de l'enseignement, de la culture et de la communication ont voté un projet de loi qui interdit les publicités dégradantes pour la femme et son image. Un projet qui oblige aussi les acteurs audiovisuels à promouvoir l'égalité des sexes.
Le débat de la parité gagne les instances religieuses marocaines. Et une fois de plus c’est le roi du Maroc qui va faire bouger les lignes conservatrices. Mohammed VI a demandé le renforcement de la présence de femmes dans les conseils de Oulémas.
Le lundi 2 mars, sur le JT du midi de 2M, la ministre de la Solidarité et de la Famille paraissait très confiante concernant l’adoption de la loi sur la parité. Jeudi, le gouvernement n’a même pas inscrit le texte sur l’agenda de sa réunion hebdomadaire. Un renvoi qui n’est pas sans rappeler le sort réservé au projet de loi sur la violence contre les femmes datant de novembre 2013.
Il est reconnu que la représentation de la femme dans les instances de décision est faible au Maroc. Pour y remédier, l’Etat compte mettre en place une instance nationale pour la parité, en appliquant l’un des articles de la dernière Constitution de 2011.
A l'occasion de l'ouverture du Forum mondial des droits de l'Homme à Marakech, c'est Mustapha Ramid, ministre de la Justice et des Libertés qui était en charge de lire le discours royal. La parité homme-femme, la lutte contre les discriminations, et l'Afrique ont fait partiE des thématiques abordées.