Une journée d'information sur le bilan d'appui de l'UE au Plan d'action stratégique à moyen-terme pour l'institutionnalisation de l'égalité entre les sexes dans le système éducatif marocain a été organisée ce mercredi à Rabat. Elle a eu lieu au lycée collégial Le Grand Maghreb de la capitale.
Bassima Hakkaoui lance le prix Tamayouz et espère ainsi mettre en valeur la femme marocaine, qui pourtant est toujours dévalorisée à en croire les chiffres du HCP.
Un tiers ? Non 40%. C'est le nombre de sièges que visent les femmes pour les prochaines élections communales de 2015. L’Istiqlal de Hamid Chabat y est entièrement favorablement. La balle est dans le camp du gouvernement Benkirane mais également chez celui des partis politiques.
Moins de 200 personnes ont participé au sit-in de protestation contre Benkirane, mais les femmes étaient bien moins nombreuses comparé à la marche du 13 avril. Une lacune toutefois compensée par la qualité des participantes. Des hommes ont également répondu à l’appel de l’Alliance civile pour l’opérationnalisation de l’article 19 de la constitution.
Les femmes marocaines récidivent. Après la marche du 13 avril à Rabat, elles s’apprêtent à organiser une nouvelle, mardi prochain. C’est la riposte de la gente féminine aux propos de Benkirane appelant les travailleuses à quitter salaires et emplois pour rester chez-elles et "illuminer" leurs maisons.
Les opposants à Benkirane ont plusieurs cordes à leur arc. Après l’échec de la marche des trois syndicats à Casablanca, ils récidivent cette fois à Rabat, avec un nouveau thème : la question féminine. Un véritable talon d’Achille du gouvernement dirigé par le secrétaire général du PJD. Explications.
Le ministère de l’Economie et des Finances publie tous les ans un rapport sur les politiques publiques de promotion des droits des femmes et de l’égalité homme/femme. Coup de projecteur sur l'(anti-)sexisme politique dans le contexte du gouvernement Benkirane.
Le chemin est encore long pour que les compétences des femmes soient plus reconnues au même niveau que les hommes au Maroc. En tout cas, c’est ce qu’on pourrait tirer d’une enquête du Haut commissariat au plan (HCP) sur la Mobilité sociale intergénérationnelle en 2011, présentée hier. Selon cette étude, les marocains ont 7,1 fois plus de chances que les marocaines d’être promus socialement.
L’article 19 de la nouvelle constitution du 1er juillet 2011 insiste sur l’engagement de l’Etat marocain à «œuvrer à la réalisation de la parité entre les hommes et les femmes». Mais dans les faits, les choses n’ont guère évolué ou, dans les meilleurs des cas, très légèrement.
Le Forum économique mondial vient de publier son nouveau classement sur l’égalité hommes-femmes dans le monde. Les pays maghrébins s’en sortent plutôt mal.