Il a 14 ans et son casier judicaire est déjà bien garni. Ce jeune multirécidiviste français, surnommé «La terreur de Limoges» par la presse locale, a une nouvelle fois été arrêté samedi dernier, à Paris pour un vol de téléphone portable. Pour tenter de le remettre sur le droit chemin, la justice française a décidé de le renvoyer au Maroc en «stage de rupture».
La vedette des fêtes de fin d’année à Marrakech est le quartier Sidi Youssef Benali, théâtre, le vendredi, de violents heurts entre la police et les habitants. Ces derniers contestent la cherté des factures d’eaux et d’électricité. Aujourd’hui dix personnes comparaissent, en état d’arrestation, devant la justice.
L’article intitulé «Racisme anti-noir au Maroc : trois étudiants marocains au Sénégal réagissent», publié le 27 novembre dernier sur Yabiladi, a crée de vives réactions de la part de nos lecteurs qui ont laissé des dizaines de commentaires pour exprimer leur avis et dire si oui ou non, les Marocains sont racistes.
Trois semaines après la publication de la une polémique de Maroc Hebdo, Yabiladi a voulu savoir si tous les articles parus dans la presse marocaine, ces dernières semaines, dénonçant un racisme anti-noir au royaume, avaient affecté la vie des Marocains vivant en Afrique. La parole a été donnée à trois étudiants marocains à Dakar.
Le 22 août à Rabat, des journalistes venus couvrir une manifestation à Rabat d’un groupe opposé à la cérémonie d’allégeance, ont été agressés par les forces de l’ordre. Le remake de ce scénario s’est produit, mardi à Casablanca. Un incident de plus qui coïncide avec la commémoration de la journée nationale de la presse.
Après des mois de calme précaire, la ville de Béni Bouyache renoue avec le cycle des protestations et des interventions, souvent brutales, des forces de l’ordre. Un cycle qui n'est pas sans rappeler celui de mars dernier.
Le journaliste marocain et fondateur du défunt Demain magazine, Ali Lmrabet, aurait été agressé par trois policiers, hier, alors qu’il faisait ses courses à Tétouan. 48 heures plus tôt, il aurait déjà été victime d’une première agression à son domicile.
L’effectif des agents de sécurité est-il suffisant pour assurer la sécurité sur l’ensemble du territoire national ? Selon une source bien informée, «les 40 000 agents de police en fonction ne peuvent pas assurer la sécurité de 30 millions d’habitants». Notre interlocuteur ajoute que «les moyens dérisoires mis à la disposition des agents de sécurité conjugué à leur manque de motivation en raison de leurs faibles salaires, ne sont pas pour faciliter les choses».