Menu

Grand Angle

Heurts à Marrakech : 10 détenus comparaissent devant la justice

La vedette des fêtes de fin d’année à Marrakech est le quartier Sidi Youssef Benali, théâtre, le vendredi, de violents heurts entre la police et les habitants. Ces derniers contestent la cherté des factures d’eaux et d’électricité. Aujourd’hui dix personnes comparaissent, en état d’arrestation, devant la justice.

Publié
DR
Temps de lecture: 2'

Une manifestation contre la hausse des factures d’eaux et d’électricité jugées trop salée dégénère en affrontements avec les forces de l’ordre. Cette scène s'est répétée dans plusieurs villes du royaume. Cette fois, ce sont les habitants du très populaire quartier Sidi Youssef Benali à Marrakech, qui ont repris le flambeau de la contestation contre la RADEEMA, la régie autonome publique chargée de cette mission. Le vendredi, ils ont organisé une manifestation pour marquer leur ras-le-bol contre des factures de plus en plus chère. La réaction de la police ne s'est pas faite trop attendre, dépêchant sur place des unités afin de disperser les manifestants.

Dix manifestants déférés devant la justice

«Suite à des face à faces violents, nous avons constaté des blessés, mais sans aucune gravité, dans les rangs des habitants et des forces de l’ordre. Nous avons relevé, le vendredi, l’arrestation d’une trentaine de personnes résidents dans le quartier. Mais aujourd’hui, des informations recueillies sur place rapportent qu’ils ne sont que dix encore détenus dans les locaux de la police qui seront déférés devant la justice après avoir terminé la phase de la garde à vue, les autres ont été tous libérés immédiatement après de brefs interrogatoires», nous indique une source syndicale dans la ville ocre.

Le vendredi un communiqué du ministère de l’Intérieur expliquait que ces interpellations sont survenues contre les auteurs «d’actes de violences et vandalisme» et «de jets de pierres causant des blessés parmi les citoyens et les forces de l’ordre».

Les habitants promettent d’autres manifestations

Ce lundi matin, la situation à Sidi Youssef Benali est calme. «Il n’y a pas eu d’affrontements mais le quartier est, toujours, encerclé par les unités des forces de l’ordre», poursuit la même source. Et d’ajouter que «la semaine prochaine, les habitants promettent de battre le pavé encore une fois en signe de protestation contre la cherté des factures d’eaux et de l’électricité».

Les conditions de regain de tension ne manquent pas, d’autant plus que la population attend, avec impatience, la décision du juge d’instruction de poursuivre ou non les dix jeunes du quartier qui comparaissent, aujourd’hui, devant la justice en état d’arrestation.

Des mouvements sociaux en cascade

En une semaine, deux mouvements de contestations éclatent, le premier à Figuig et le second à Marrakech. Dans les deux cas, les revendications sont purement sociales. Dans l’Est, c’est l’imposition d’une taxe de 5000 dh contre les propriétaires de taxis en échange du droit d’accéder à la gare routière qui aurait mis le feu à la poudrière. Alors que dans la ville ocre, ce sont des factures d’eau et d’électricité salées qui ont fait sortir de ses gonds la population.

Que ce soit à Figuig ou Marrakech, les conditions qui poussent les habitants à battre le pavé ne manquent pas : précarité, chômage et absence de structures adéquates et de relais citoyens à même de canaliser la colère des gens.

D’aucuns diront que ce n’est pas inquiétant tant que ces mouvements ne sont pas animés par des demandes politiques. Une lecture approximative, sachant que c’est la succession de ces actions, un fait réel à Béni Mellal, Tata, Khénifra, et dans d’autres localités très loin des grandes villes, qui devraient inciter les autorités à les prendre très au sérieux.

on a le pays qu'on mérite !
Auteur : abdo447
Date : le 02 janvier 2013 à 13h46
Ecoutez les amis, on a le pays qu'on mérite. Ça veut dire quoi ça ???? ça veut dire que le Maroc est ce qu’il est parce que les marocains sont ce qu’ils sont : c’est-à-dire peu instruits, avec peu de civisme, facilement corruptibles et plutôt magouilleurs, etc…. Les marocains veulent que leur pays soit le Japon mais avec des marocains à l’intérieur. Le Japon est ce qu’il est parce que les japonais sont ce qu’ils sont. Par ailleurs, si certains sont tentés par la révolution allez-y : on a un avantage par rapport à ceux qui nous ont précédés dans la révolution (Syrie, Tunisie et Egypte) c’est qu’on sait exactement comment ça va se terminer chez nous à l’avance, c’est-à-dire « ruina» comme eux. Donc les amis on a 2 options : La facilité, le mirage de la révolution en croyant que lendemain de la révolution Casablanca deviendra Tokyo. On a vu « ruina » que ça a donné chez nos voisins. La deuxième option est plus difficile car il faut travailler dur et ça les marocains n’aiment pas trop
Bis répétita
Auteur : Variant Marocain✨
Date : le 01 janvier 2013 à 01h15
L'histoire se répète. Espérons que le roi actuel sera plus sage que ne l'a été son père dont les répressions nous renvoient à des temps que nous ne voulons plus vivre
Alerte!
Auteur : Bento
Date : le 31 décembre 2012 à 22h18
Ca bouillonne partout au Maroc, espérons que les autorités entendent le crie d'alerte du peuple.

Il faut des réponses fortes contre la pauvreté, l'injustice, la misère sociale etc... sinon un jour il sera trop tard une fois tomber dans le cercle infernal de la violence.
Qui sème la misère,récolte la tempête...
Auteur : Sylvester 2012
Date : le 31 décembre 2012 à 15h48


La violence,on la trouve partout au Maroc,du Nord au sud et de l'est à l'ouest.
La violence c'est celle du chômage,la violence c'est le mépris social de ce Monarque malgrè les profits faramineux de nos ressources,le mépris pour cette classe sociale (ouvrière et défavorisée) par ce Makhzen et d'être culpabilisée si elle n'a pas de travail...

Vive les "voyous" de la guerre de classe!!!!! à bas laes adorateurs de l'ordre établi.....
Emission spécial MRE
2m Radio + Yabiladi.com