Dans un rapport rendu public ce jeudi, Human Rights Watch et Amnesty International s’intéressent aux allégations de torture et de violences policières formulées par le leader du Hirak et les autres détenus. Les deux ONG exhortent les autorités et les tribunaux à effectuer des examens médicaux «rapides» afin de préserver toutes les preuves physiques appropriées.
Alors que les réactions fusent après la tenue, vendredi 16 mai, de la conférence nationale sur Al Hoceima ainsi que le lancement des procédures pour la constitution d’une commission d’enquête parlementaire, Ilyas El Omari s’est fendu d’un post Facebook mardi soir. Une sortie qui intervient quelques heures après une réaction du PJD.
Connu pour ses positions extrémistes s’agissant des questions opposant les chiites et les sunnites, le cheikh Yasser Al Habib répondait la semaine dernière à une question d’un chiite marocain quant au Hirak. Pour le prédicateur koweitien, prendre part aux manifestations pour les chiites marocains n’est pas interdit.
Alors que Mustapha Ramid a annoncé mercredi qu’il ne prendra pas part à la Conférence nationale organisée par la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima ce vendredi, le boycott du PJD a été annoncé jeudi par le secrétariat régional du parti de la Lampe. Ce boycott serait approuvé par Abdelilah Benkirane.
Cantonné à un rôle d’observateur depuis le début du Hirak que connaissent Al Hoceima et sa région, le Mouvement unicité et réforme, bras idéologique du Parti de la justice et du développement (PJD) a finalement décidé de choisir ses camps. Ce jeudi, dans un «Appel pour la dignité du citoyen et la stabilité de la cité», il déclare soutenir les revendications du Rif et appelle
Sollicité par un collectif d’ONG pour une intervention en faveur des détenus du Hirak, Emmanuel Macron a écarté hier une «volonté de répression» de la part des autorités marocaines dans le Rif. Un soutien qui ne surprend pas.