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Hirak : Une manifestation violemment réprimée à Rabat

Publié
Rabia Bouzidi entourée d'éléments des forces de l'ordre, lundi soir à Rabat. / Ph. Lakome
Les éléments des forces de l'ordre ont eu recours à la force pour disperser les manifestants. / Ph. Mounir Amhimdat - Hespress

Les autorités locales de Rabat ne veulent plus des manifestations de solidarité avec le Rif. Lundi soir, un rassemblement censé se tenir au cœur de la capitale a été interdit, et les activistes ont été appelés illico presto à quitter les lieux.

Selon Lakome et Hespress, les autorités locales ont également eu recours à la force pour disperser la foule. Lakome affirme «avoir constaté l’utilisation de la force pour disperser les manifestants devant le siège du Parlement». «Des activistes, à l’instar de Rabia Bouzidi et Taha Eddridi, ont été pris à partie par les forces de l’ordre», poursuit le média arabophone.

Photos à l’appui, il donne la parole à Rabia Bouzidi, celle-ci affirmant «que la place a été encerclée par les forces de l’ordre au point que leur nombre dépassait largement celui des manifestants». C’est alors qu’elles ont commencé à frapper les manifestants, d’après la militante.

«Notre but est d’afficher notre solidarité avec nos frères du Rif et d’exprimer notre refus des larges arrestations entreprises par l’Etat contre des manifestations pacifiques. Ce qui se passe aujourd’hui nous fait revenir dans les années de plomb et décrédibilise le discours de ‘l’Etat de droit’ chantonné par les canaux officiels.»

A l’origine de cette manifestation, un appel de la section de Rabat du Mouvement du 20 février, selon Hespress. «Les forces de l’ordre ont fait appel à la force dès l’arrivée des militants de l’Association marocaine des droits de l’homme (AMDH)», poursuit la même source, informant que Rabia Bouzidi, tout comme d’autres activistes, ont été blessés.

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