Sans contestation, le passage de Benkirane, hier, au parlement a ravi la vedette aux programmes des télés marocaines. Le one man show, gratuit, du chef de gouvernement a éclipsé les sitcoms produites à coup de millions de dh pour la grille de ramadan. Récit des moments phares.
Alors qu'il y a huit mois, la situation économique de Maroc était devenue très critique, le ministre de l’Economie et des Finances affirmait avec beaucoup d’assurance qu'on était loin de celle qui prévalait dans les années 1980. Aujourd'hui le Haut-Commissaire au plan assure que nous y sommes. Il prend à témoin le rythme des emprunts engagés par l’Etat chérifien depuis deux ans. Pour lui, la situation
Après avoir essuyé de fortes critiques et accusations de la part des députés PJD au Parlement, 2M réagit. La chaine estime être visée par une «véritable attaque» et ses journalistes victimes d’une «campagne de dénigrement violente». Et ce, depuis plusieurs mois.
Les données statistiques du ministère des Finances sont plus qu'alarmantes. Au terme du premier trimestre 2013, le déficit budgétaire a triplé par rapport à celui enregistré sur la même période en 2012. Le Trésor marocain touche également le fond. De son côté, l'Etat veut emprunter pour financer le déficit, au moment où la dette extérieure est croissante. Selon l'économiste
Le Fonds monétaire international (FMI) n’y est pas allé de main morte. Mis à part quelques rares points positifs, c’est un rapport saillant que dresse le Fonds sur l’économie marocaine, mettant à nu les revers de celle-ci. Cependant, une recommandation particulière à l'éternel problème de la Caisse de compensation s'oppose directement aux requêtes de la société civile marocaine. Le gouvernement
Visiblement, les engagements gouvernementaux auront du mal à résister à la crise économique. En 2012, l’équipe Benkirane se refusait de réduire le budget consacré à l’investissement. En cette année, elle vient de réviser sa position. Les secteurs sociaux seront les premiers affectés par une telle mesure.
Après une année 2012 plus que difficile, l'Etat marocain s'attend à un important déficit budgétaire cette année. Pour se financer, le Maroc pourrait avoir besoin de recourir au marché international. Le département de Nizar Baraka qui étudie actuellement la question devrait en décider en juin ou juillet prochain. Entre temps, la dette extérieure publique continue de grimper.
Les premières autorisations pour l'ouverture des banques islamiques au Maroc sont prévues en octobre prochain, tel que annoncé, il y a plusieurs mois, par le ministre des Finances Nizar Baraka. Actuellement, c'est Bank Al Maghrib qui se presse pour faire avancer les choses avec la création prochaine d'un charia board. Entre temps, la loi sur la finance islamique est attendue fin avril.
Enfin! La réforme de la caisse de compensation tant attendue, verra le jour. Le ministre des Affaires générales Najib Boulif vient de l'annoncer pour juin 2013. Le nouveau système prévoit l'assistance en espèces aux plus démunis, mais le ministre des Finances Nizar Baraka, craint un risque d'appauvrissement de la classe moyenne.
Après le road show de deux semaines au Moyen Orient, en Amérique et en Europe, le ministère des Finances a finalement émis un emprunt obligataire de 1,5 milliard de dollars, soit 500 millions de plus que le montant initialement annoncé. Une somme qui devrait servir à l’investissement pour donner une bouffée d'air frais à l’économie nationale, mais nul ne sait toujours à quel type d’investissement ces