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Breve

Affaire Omar Radi : La plaignante évoque un courrier à Amnesty, resté sans réponse

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Photo d'illustration / Ph. AFP
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Quelques jours après le début des poursuites visant Omar Radi pour des faits de viol, la plaignante aurait saisi Amnesty – Afrique du Nord, mais l’ONG aurait laissé cette correspondance sans réponse. Sur son compte Twitter, la victime présumée a indiqué, mardi, avoir contacté l’association par mail le 8 août dernier, pour une demande de soutien, qui serait restée lettre morte.

«J’ai écrit à Amnesty au sujet du viol que j’ai subi. Elle n’a pas répondu à mon courrier et n’a pas interagi», a affirmé Hafsa B. «Il semblerait qu’en tant que victime de viol, je ne rentre pas dans la liste des intérêts [de l’ONG, ndlr] et que je dois compter sur la justice pour me réhabiliter», a-t-elle encore déploré.

Ayant travaillé pour Le Desk où exerce également Omar Radi, la jeune femme n’a pas dévoilé le contenu de sa correspondance à Amnesty, mais son objet montre qu’il s’agit d’une demande de soutien. Plus tôt, elle a rejeté «toute récupération politique» de son affaire, appelant à être entendue sur les faits, au même titre que les différentes parties qui soutiennent le journaliste.

Dans le temps, elle a rappelé en avoir fait partie en défendant Omar Radi, dans le contexte des poursuites à son encontre, concernant des soupçons de «financement étranger, en relation avec des services de renseignement». Elle indique, cependant, avoir été la «victime d’un collègue qui a abusé de [sa] confiance, de [sa] sympathie et de [son] soutien pour lui et sa cause».

Deux jours après sa correspondance à Amnesty, la victime présumée a été appuyée par l’Association de défense des droits de l’Homme (ADDF).

Article modifié le 17/09/2020 à 15h02

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