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Marrakech : L’audience du koweïtien dans l’affaire de pédophilie de nouveau reportée au 29 septembre

Publié
Le Cour d'appel de Marrakech / DR.
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Ce mardi, la chambre criminelle près la Cour d’appel de Marrakech aura reporté une huitième fois l’audience, prévue dans le cadre de l’affaire de pedocriminalité avec comme accusé Mohamed Samran Al-Azmi. En début de procédure, le ressortissant koweïtien a quitté le Maroc après l’obtention de sa liberté provisoire, sans que des mesures d’extradition ne soient entreprises depuis. Le juge a fixé une nouvelle date d’audience au 29 septembre prochain.

Partie civile dans le cadre de cette affaire, la section locale de l’Association marocaine des droits humains (AMDH) à Marrakech a indiqué, à l’issue de ce report, que «l’enfant mineure devrait être placée sous la responsabilité pénale d’un juge, d’autant plus qu’elle a été violée à un âge inférieur à 15 ans, et que sa mère a porté plainte en son nom contre le citoyen koweïtien».

Arrêté en décembre 2019 pour les besoins de l’enquête préliminaire le ressortissant a en effet pu obtenir la liberté provisoire en février dernier, sans que les garanties suffisantes pour qu’il fasse acte de présence à ses audiences ne soient réunies, selon l’ONG. En effet, l’association rappelle que le prévenu ne s’est pas vu retirer son passeport et n’a pas été placé sous contrôle judiciaire avec interdiction de sortie du territoire.

Dans ces circonstances, l’AMDH réaffirme que le jeune homme a rejoint son pays «avec le soutien de l’ambassade du Koweït», quelques heures après sa libération.

La plainte retient par ailleurs que le prévenu aurait versé une somme d’argent à la victime présumée de 14 ans, après l’avoir soumise à des rapports sexuels forcés, ce qui conduit l’ONG à réitérer ses appels pour une requalification des faits tenant compte des soupçons de traite d'êtres humains que revêtirait l’affaire. Elle rappelle aussi les pressions que les parents de la jeune fille ont subis pour retirer la plainte. De ce fait, l’AMDH recommande aux autorités marocaines d’émettre un mandat d’arrêt international, permettant d’extrader le prévenu pour assurer sa présence au procès.

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