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Sahara : Six mois après sa création, le MSP connait ses premières démissions

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Les camps de Tindouf, dans le sud-ouest algérien. / DR
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Le 22 avril à Madrid, le Mouvement Sahraouis pour la Paix (MSP) a vu le jour au terme d’une réunion tenue par visioconférence. Six mois après son lancement, la structure qui se veut une alternative au Polisario, connait des fissures. 

Selon nos sources, des membres du MSP, installés hors de l’Algérie, ont présenté leurs démissions à la direction mais sans justifier leurs démarches. «Ces départs traduisent un certain malaise de la tutelle que veut imposer une personnalité influente, récemment nommée à un haut poste de responsabilité dans l’organigramme du MSP, sur les autres y compris des membres fondateurs», nous confie une source au sein du MSP.

Et d'ajouter que la direction «souhaite marginaliser toutes les voix qui ne partagent pas sa vision de la gestion des affaires du Mouvement». 

Certes pour le moment, le nombre de ces démissions reste limité mais la possibilité qu’elles fassent tâche d’huile n’est pas à écarter, d’autant que de l’autre côté de Tindouf, des changements sont en train de se préparer. Ainsi, on apprend que la nouvelle Agence algérienne de la coopération internationale, présidée par Mohamed Chafik Mesbah, a pris la question sahraouie en main et entend rebattre les cartes du dossier avec la promesse de nouvelles nominations au sein de la direction du Polisario.

Cela n’est pas sans séduire des membres du Front ayant choisi auparavant de rejoindre le Mouvement Sahraoui pour la Paix, car ils étaient convaincus qu’avec le monopole de la tribu des Rguibates, l’horizon de leurs ascensions politique et sociale dans les camps est très limité.

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