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Breve

Le Maroc exige une réponse du secrétariat général d'Amnesty et non de son antenne régionale

(avec MAP)
Publié
Photo d'illustration / DR.
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Les autorités marocaines sont «toujours en attente» de la réponse d'Amnesty international à la lettre du chef du gouvernement, a souligné, samedi à Rabat, Hasna Tribak, directrice des études juridiques et de la coopération internationale au ministère d'Etat chargé des droits de l'Homme et des relations avec le Parlement.

«Les autorités marocaines attendent toujours, aussi, les preuves scientifiques probantes qu’elles ont demandées», a déclaré la responsable à la MAP.

Au niveau de la forme, la lettre de la directrice régionale ne répond pas à la correspondance du chef du gouvernement, a précisé Tribak, relevant que la Directrice régionale «n’en est ni le destinataire, ni le niveau auquel le chef du gouvernement s’est adressé». Elle rappele que le chef du gouvernement avait saisi la secrétaire générale par intérim de l’ONG, et non pas sa directrice du bureau régional MENA.

Au niveau du fond, a poursuivi Tribak, la lettre «se contente de rabâcher les mêmes allégations légères et accusations gratuites contenues dans le rapport, sans apporter de preuves scientifiques ou d’arguments objectifs».

Jeudi dernier, l'exécutif marocain avait exigé des preuves d'Amnesty international, au sujet de son rapport indiquant que le journaliste Omar Radi aurait fait l'objet d'une surveillance de la part des autorités, à travers une technologie israélienne installée sur son téléphone.

Vendredi, Amnesty international a affirmé détenir des preuves sur la base d'une expertise technique de ses spécialistes, qui ont établi selon elle la présence du programme Pegasus, développé par l'Israélien NSO, sur l'appareil téléphonique du journaliste.

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