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Grand Angle

L'ONU se mêle des questions de parité au Maroc

Un mois et demi après la nomination du gouvernement masculin de Benkirane, la problématique de l’approche genre dans les politiques reste d’actualité.

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Temps de lecture: 2'

Le gouvernement masculin d’Abdelilah Benkirane continue d’irriter les uns et d’en choquer tant d’autres. En effet, suite au sit-in organisé la semaine dernière devant l’enceinte du parlement marocain, un tohu-bohu médiatique a dépassé les frontières du pays et a même réussi à interpeler l’attention d’une commission pour l’équité au sein de l’ONU.

Aussi, tout récemment, le ministère du Développement de la Famille et de la Solidarité a-t-il (lui-même) lancé un S.O.S pour la mise en œuvre de la parité et l’approche genre dans les politiques, programmes et projets de développement.

Pour la promotion des droits des femmes, de l’approche genre et de l'égalité des chances, le ministère a tracé des axes stratégiques : «Les besoins et les préoccupations des femmes doivent être pris en considération dans toutes les politiques, programmes et projets de développement afin de réduire les inégalités de genre dans toutes les composantes spécifiques de la population et d'assurer les bases de la justice sociale», apprend-on dans un communiqué du ministère de Bassima Hakkaoui, seule femme du gouvernement Benkirane.

Les associations s'insurgent

Quoi qu’il en soit, la procédure de l’intégration de l’approche genre se doit d’être applicable. Une procédure qui, selon Houdna Bennani, présidente de l’ADFM Casablanca (Association démocratiques des femmes du Maroc) ne pourrait pas porter ses fruits dans un avenir proche. «J’ai participé à ce sit-in au même titre que des dizaines de représentantes d’ONG féminines du Maroc. Cependant, nous ne comptons pas sur des promesses de programmes, mais nous voulons qu’ils soient appliqués dans l’urgence. Une seule femme au sein du gouvernement c’est même anticonstitutionnel» lance Houdna, faisant allusion à l’article 19 de la nouvelle constitution qui stipule «l’homme et la femme jouissent, à égalité, des droits et libertés à caractère civil, politique, économique, social, culturel et environnemental». Et d’ajouter: «l’ONU doit pousser le nouveau gouvernement à proposer, dans les plus brefs délais, une loi organique qui remettra en question la mise en œuvre de la parité des sexes dans les politiques et dans les programmes gouvernementaux.»

De son côté, la ministre du développement de la famille et de la solidarité envisage de contribuer à l’élimination des disparités de genre dans tous les domaines. De plus, un plan d’orientation des programmes et actions des départements ministériels, des associations et du secteur privé pour l’intégration de l’aptitude genre dans leurs plans d’action. Ceci est dans le but de consolider le rôle de coordination du ministère du Développement dans le domaine des droits des femmes.

Quant aux militantes féministes, elles revendiquent plus concrètement l’accès des femmes aux postes de responsabilités et de décision, la promotion de l’entreprenariat féminin des marocaines d’ici et d’ailleurs et la lutte contre la violence à l’égard des femmes et des petites bonnes. 

le silence est d'OR
Auteur : touff_2_Barbary
Date : le 22 février 2012 à 15h33
Quand on a rien à dire, on se TAIT.
****istes
Auteur : tboujnah
Date : le 22 février 2012 à 15h28
les mots qui finissent en iste, sont bien les maux de la planète.

ces féministes, proposent quoi comme programme pour faire évoluer le statut de la femme MAROCAINE?

Le jour au ces féministes marocaines se battraient pour améliorer la situation de la femme Marocaine dans notre société machiste, je serais le premier à les soutenir. mais là ce n'est que de la poudre aux yeux, tous ce qu'elles veulent c'est avoir un poste de pouvoir. L'émancipation ces femmes doit passer par une évolution de leur combat sans automatiquement chercher à imiter l'homme qu'elles ne cessent de critiquer.

Personnellement je ne veux pas que la femme marocaine soit à l'image de la femme occidentale qu'on nous vend aujourd'hui qui n'est souvent qu'un objet marketing.
La femme ministre
Auteur : JusteCjuste
Date : le 22 février 2012 à 12h09
Si une seule femme est nommée ministre, c'est pour s'occuper de faire le café ou thé a ses collègues masculins.
C'est leur droit
Auteur : momo12369
Date : le 22 février 2012 à 10h03
Si les femmes veulent réellement parvenir aux postes de responsabilité, le seul moyen est de s'investir dans la vie public, ne pas rester cloîtrées chez elles attendant qu'on viennent frapper à la porte pour leurs proposer des postes à responsabilité, aujourd’hui le seul sujet qui occupe ces femme c'est le foulard le hijable machin....., moi je ne voterai pas pour une femme qui ne présente pas un projet de société qui tient la route, il faut prendre exemple sur ces femmes qui conquirent le pouvoir à travers le monde, certaines continuent de payer chère leur engagement mais on a rien pour rien, détrousser vos manches, faite du porte à porte pour imposer vos idées, parler des sujets que souhaitent les gens entendre et puis attendez et bon courage.
Expérience
Auteur : Xtr12gho99
Date : le 22 février 2012 à 08h53
Le passage au gouvernement de Y.Badou et de la Ministre de la famille ont eu raison de l'idéologie paritaire.
Le gouvernement a été élu par le peuple, son programme ne mentionnait en aucun cas la parité.

Que l'ONU s'occupe de la parité dans un pays comme la France qui se situe, dans les classements internationaux, derrière le Bengladesh, la Tanzanie et même l'Afghanistan.

Militantes féministes = obscurantistes laïques.
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