A l’occasion de la Journée internationale de la liberté de la presse, une déclaration sur le Maroc a été présentée, vendredi dernier, à la Haye. Exposée par le journaliste marocain, aujourd’hui exilé, Abdessamad Aït Aicha, elle réunit une soixantaine de journalistes, leaders d’opinion, et hommes et femmes politiques. Parmi eux figure de nombreux marocains résidant à l’étranger, des rédacteurs en chef de médias néerlandais et flamands ainsi que des correspondants et reporters ayant exercé au Maroc.
Les signataires demandent à ce que «le gouvernement marocain laisse les journalistes (étrangers) faire leur travail librement». Ils appellent aussi les autorités marocaine à «libérer tous les prisonniers d’opinion», rapporte le site Republiek Allochtonie.
Pour rappel, le Maroc figure à la 135e place sur 180 pays dans l’indice mondial de la liberté de la presse 2019, élaboré par l’ONG Reporters sans frontières (RSF) et rendu public en avril dernier.