Dans le classement 2025 de Reporters sans frontières, le Maroc a connu une légère amélioration de son indice mondial de liberté de la presse, passant de la 129e à la 120e place. Malgré cela, les médias du pays continuent de faire face à des défis, selon l'ONG. Celle-ci pointe une pression sur les journalistes et des restrictions à la liberté d'expression.
Le rapport de Reporters sans frontières (RSF) met en évidence une inquiétante tendance à la censure médiatique mondiale, illustrée par des exemples concrets de restrictions et de manipulations des médias à travers le monde. Dans ce contexte, le Maroc se distingue par une nette amélioration de son classement (+15 places) mais persistent des défis en matière de liberté de la presse.
Le Parlement marocain, réuni ce lundi en séance plénière conjointe de ses deux Chambres, a dénoncé la récente résolution du Parlement européen sur la situation des journalistes dans le royaume, annonçant une «reconsidération» et une «réévaluation globale» de ses relations avec l’institution européenne.
Les deux ONG internationales se sont félicitées de l’adoption, par le Parlement européen, d’une résolution reconnaissant la «détérioration continue de la liberté de la presse au Maroc». Un texte qui met fin, selon elles, à des «années de passivité» de l’organe législatif de l’UE.
Au Maroc, les journalistes demeurent souvent des «victimes de harcèlement judiciaire», selon le dernier classement de Reporters dans frontières (RSF) relatif à la liberté de la presse dans le monde. Le royaume a perdu trois places, passant à la 136e position, dans un contexte international marqué par un resserrement de l’éteau sur la presse.