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Grand Angle

CEDEAO : Appel pour une nouvelle étude d’impact sur l’adhésion du Maroc

La fameuse étude d’impact sur l’adhésion du Maroc, fuitée dans la presse en décembre dernier, est nulle et non avenue. La commission de la CEDEAO a lancé un appel pour la réalisation d’une nouvelle sur le même sujet.

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Le 31 janvier, une source au ministère des Affaires étrangères nous confiait que certains membres de la CEDEAO ont estimé que la fameuse étude d’impact sur les implications de l’adhésion du Maroc avait été réalisée à la légère.

Des confidences confirmées par l’appel d’intérêt lancé par la commission du bloc Ouest-africain aux think-tank et aux chercheurs pour la réalisation d’une nouvelle étude sur le même sujet.

L’instance exige que les propositions, de 15 pages, doivent abordées les questions se rapportant aux commerce et à l’investissement dans les pays suivants : le Nigéria, le Ghana, la Côte d’Ivoire, le Sénégal, le Mali et le Togo. Le dernier délai pour la réception des travaux est fixé au 2 mars prochain, annonce la commission dans son appel.

Les raisons qui justifient une étude

Le préambule souligne que le Maroc «pourrait être un bon partenaire commercial», il est également «un des leaders mondiaux dans la production des phosphates en Afrique». Et de rappeler que le Maroc est «déjà un investisseur majeur dans la région de la CEDEAO».

Toutefois, le texte reconnait que la demande du royaume «soulève quelques questions à propos des raisons exactes» derrière sa présentation. La commission se préoccupe des conséquences qu’ «aucun pays du groupement ne partage une frontière» avec le royaume sur «le libre-échange et la circulation des ressortissants des membres de la CEDEAO» souhaitant se rendre au Maroc.

Force est de constater qu’avant même la présentation de sa requête des milliers de citoyens de la zone ont choisi de s’installer au Maroc. Sans oublier que les objectifs de la libre circulation des personnes et leur établissement à l’intérieur de l’espace Ouest-africain, tel que prévu par le Protocole de juin 1979, est repoussé à 2020. La monnaie unique a été également reportée à la même échéance.

Avec la publication de cet appel d’intérêt, c’est, désormais, à la partie marocaine d’apaiser les inquiétudes des membres de la zone en apportant les réponses adéquates à leurs interrogations. 

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