La Journée mondiale sur la vérité des violations des droits de l’Homme presque oubliée au Maroc

Le 24 mars 2010, l’Assemblée générale des Nations Unies fut proclamé la «Journée internationale pour le droit à la vérité en ce qui concerne les violations flagrantes des droits de l’homme et pour la dignité des victimes». Au Maroc, la commémoration de cette date est presque passé inaperçue à l’exception d’une sortie de l’AMDH. L’ONG a célébré cette année la Journée sous le thème «Ni justice ni Equité en l’absence de la vérité».

Sur la liste du cahier revendicatif des camarades d’Ahmed El Hayej figure, entre autres, la sauvegarde des centres de détentions et de torture, une recommandation de l’Instance Equité et Réconciliation dans son rapport final.

Les prisons ayant connu de graves violations des droits de l’Homme durant les années de plomb doivent être préservées de toute tentative de destruction et qu’elles soient ouvertes aux chercheurs, a plaidé l’ONG.

11 ans après la présentation du rapport de l’IER, de nombreux dossiers sur les disparitions forcées résistent encore à la vérité.