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Mixité dans les salons de coiffure à Fès : Annulation de l'arrêté après le refus de la Wilaya

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Driss El Azami El Idrissi, ancien ministre du Budget et maire de Fès. / Ph. Adil Gadrouz - Le360
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Le maire de Fès, Driss Azami Idrissi, a annulé le projet d'arrêté relatif à l'interdiction de la mixité dans certains salons de coiffure. C’est ce qu’annoncent ce mardi nos confrères de Médias 24, citant une «source sûre» dans la ville de Fès.

Selon le média, l’annulation était «inévitable» après le refus du wali de la région, Said Zniber, d’approuver l’arrêté communal adopté à l’unanimité par 74 conseillers communaux de la mairie de la capitale spirituelle.

«Le wali a mis en avant deux arguments à son refus d'approbation : une telle décision est juridiquement anticonstitutionnelle ; et elle ne relève pas des compétences dévolues au conseil communal», indique Médias 24.

Début février, le conseil de la ville de Fès a adopté à l’unanimité un arrêté communal sur les salons de beauté et de coiffure. Un arrêté qui se penche sur les conditions d’exploitation des salons de coiffure et de beauté dans la capitale spirituelle ainsi que sur les mesures pour la sûreté et la sécurité qui doivent être mises en place par les propriétaires de ces centres.

Dans l’un de ces articles, l’arrêté stipule qu’«il est autorisé à exercer la coiffure pour les femmes et pour les hommes dans le même salon si ce dernier remplit les conditions et si sa superficie permet d’accueillir les deux sexes dans deux parties distinctes». Des termes qui conditionnent la non-mixité. L’arrêté a ensuite provoqué un tollé entre ceux qui défendent des mesures «qui remettent les mœurs à l’ordre» et ceux qui accusent le maire de Fès de vouloir passer une «décision juridiquement anticonstitutionnelle».

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