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Grand Angle

Santé du roi Mohammed VI : Jean Glavany revoit sa copie

Le député est revenu sur ses propos au sujet de la «maladie à évolution lente» du roi Mohammed VI, qu’il a tenu à nuancer.

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Justifiant sa marche arrière, Jean Glavany a expliqué avoir reçu, devant la commission des Affaires étrangères, un coup de téléphone de l’avocat de Mohammed VI. / Ph. Camille Kaelblen, RTL
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La bourde diplomatique est de taille ; le rétropédalage, un peu moins. Lors de la réunion de la Commission des Affaires étrangères, le 25 janvier, Jean Glavany a tenu à mettre les choses au clair, publiquement de surcroît : non, il ne détient pas d’information sur la «maladie» du roi du Maroc, rapporte LCP, la chaîne de télévision de l’Assemblée nationale française.

«Je voudrais dire devant la commission, aussi solennellement que possible et sans revenir sur mes propos, que je démens formellement détenir des informations médicales sur l’état de santé du roi du Maroc», a affirmé le député socialiste, autrefois proche collaborateur de François Mitterrand. «Je ne suis pas médecin et je n’ai consulté aucun médecin», a poursuivi Jean Glavany qui précise tout de même «avoir tenu ces propos et les assumer par honnêteté».

Une semaine auparavant, le parlementaire avait fait parler de lui par une surprenante déclaration : «Cet homme est un roi malade. Je ne suis pas porteur de secret médical, mais tout le monde sait qu’il est atteint d’une maladie à évolution lente, qu’il est soigné à coup de cortisone...» Des propos qu’il avait tenus alors qu’il présentait, avec le député Guy Tessier (LR), leur rapport d’information sur la coopération européenne avec les pays du Maghreb, le 18 janvier à l’Assemblée nationale.

Un entretien téléphonique «sans aucune agressivité»

Justifiant sa marche arrière, Jean Glavany a expliqué, devant la commission des Affaires étrangères, avoir reçu un coup de téléphone de l’avocat de Mohammed VI : «Cela a provoqué une grande émotion dans ce pays et en particulier au Palais, explique-t-il. Le roi m’a fait appeler par son avocat, sans aucune agressivité d’ailleurs, pour me dire qu’il était ému et déstabilisé par cette information.»

Hormis le souverain marocain, Jean Glavany avait aussi abordé l’état de santé du président algérien, déclarant que «tout le monde» sait qu’Abdelaziz Bouteflika avait été frappé, en 2013, par un AVC qui a affecté sa mobilité et son élocution.

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