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Chantage au roi du Maroc : La recevabilité des enregistrements sera décidée le 16 février

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La recevabilité des enregistrements sera décidée par la cour d'appel de Reims, le 16 février. / Ph. BFMTV
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L’affaire des journalistes maîtres-chanteurs, Eric Laurent et Catherine Graciet, est loin d’être close. La  recevabilité des enregistrements sera décidée par la cour d'appel de Reims, le 16 février, rapporte l’AFP. Hier encore, dans une audience à huit clos, le parquet général a requis la validation des enregistrements les incriminant.  Cette demande intervient après une décision de la Cour de cassation invalidant ces preuves potentielles, le 20 septembre dernier.

Les deux journalistes français sont poursuivis pour tentative de chantage (trois millions d’euros) contre le roi Mohammed VI en échange de l'abandon d'un livre «gênant» pour Rabat. Ils ont été interpellés le 27 août 2015 en possession de 80 000 euros en liquide, au sortir d'une réunion avec un émissaire du Maroc, enregistrée à leur insu par leur interlocuteur.

La défense des accusés demande l’annulation des enregistrements-clé, qu’elle juge «illégaux» au motif qu'ils ont été pris par l'émissaire marocain, alors même qu'une enquête était ouverte. Pour les avocats, il s’agit d’un accord financier et non d’un chantage.

L'un des avocats du royaume du Maroc, Me Eric Dupond-Moretti, a répliqué que «les policiers ont été observateurs et pas acteurs. Ils n'ont pas équipé Naciri d'un matériel d'agent secret.»

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