Brahim Sika est décédé le 15 avril des «suites de sa grève de la faim», annoncait un communiqué du procureur du roi près la cour d’appel d’Agadir. Nullement convaincue par la version officielle, la famille du défunt avait demandé une deuxième autopsie du corps.
L’expertise, menée le 23 avril par trois médecins légistes du CHU Ibn Rochd de Casablanca, a conclu à une mort par «infection microbienne», indique cet après-midi le ministère de la Justice dans un communiqué parvenu à notre rédaction.
Par ailleurs, l’enquête effectuée par la Brigade nationale de la police judiciaire, suite à la plainte déposée par la sœur de Sika, a écarté l’hypothèse de la torture comme principale cause du décès, ajoute la même source. Compte tenu de ces données, la justice a décidé de classer l’affaire. La famille de Sika à Guelmim en a été avisée.