Les autorités algériennes sont persuadées que le Maroc est à l'origine des affrontements sanglants de Ghardaïa. Cette fois, c’est le ministre des Affaires étrangères qui a été mandaté pour répéter des accusations contre le royaume, déjà portées par le premier ministre Abdelmalek Sellal et Ahmed Ouyahia, le directeur de cabinet du président de la république, Abdelaziz Bouteflika.
Ratmane Lamamra a estimé lors d’un point de presse avec son homologue omanais, Youcef Ben Alaoui, en visite officielle à Alger, qu’ «un pays frère» a largement contribué à attiser la colère des mozabites amazighs ibadites contre les arabes malékites. Ces derniers bénéficiant de la protection du pouvoir en place à Alger depuis les premières années de l'indépendance du pays.
Le chef de la diplomatie algérienne a tenu à innoncenter le Sultanat d’Oman, pays ibadite engagé dans un programme de coopération culturelle avec les mozabites de Ghardaïa, de toute relation avec la flambée de violence dans la capitale de la vallée de Mzab.