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Grand Angle

Mali : Alger enjoint aux alliés du Maroc de signer l’accord de paix le 15 mai à Bamako

Alger veut un accord au Mali. Elle a déjà fixé la cérémonie de signature. Les Touaregs refusent toujours de céder aux pressions algériennes. Le Maroc est appelé dans les prochains jours à apporter un nouveau soutien à ses alliés de l’Azawad.

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Les chefs de l'Azawad doivent rendre leur réponse rapidement / DR
Temps de lecture: 2'

De nouvelles pressions sur les Touaregs du Mali. Ils sont tenus de signer l’accord de paix d’Alger le 15 mai à l’occasion d’une cérémonie qui sera organisée à Bamako. Une injonction algérienne adressée à la Coordination des mouvements de l’Azawad, soutenue par la France et l’Union européenne.

L’Algérie a réussi à contourner le refus des Maliens du nord en ayant le ralliement à son projet de solution politique de nombreux pays africains, européens et même d’Amérique latine, comme c’est le cas aujourd’hui du Brésil. Du coup, elle ne se présente plus en tant que «médiateur régional» mais le «chef de fil d’une médiation internationale». Un statut qui lui «autorise» de dicter sa loi au MNLA, le fer de lance de la rébellion touareg, qui s’oppose fermement à la signature de l’accord d’Alger.

Que fera le Maroc ?

Dans le cas contraire, Alger menace «de saisir les instances internationales concernées au sujet de toute attitude ou action de nature à mettre en péril le processus de paix en cours». Un message destiné aux trois composantes du CMA et à leur allié le Maroc. Car jusqu’à présent, le royaume reste le seul Etat qui a exprimé publiquement son rejet vis à vis de la manière avec laquelle l’Algérie conduit le dialogue inter-malien. 

Le 3 avril, Rabat avertissait qu’aucune solution au problème malien «ne peut pas être obtenue à coups de menaces, de manœuvres d’intimidation ou de chantage, surtout de la part de parties qui n’ont aucune légitimité pour le faire et qui ont toujours agi pour la déstabilisation de la région».

Devrait-on s’attendre dans les prochains jours à une réaction des autorités marocaines à l’injonction algérienne adressée aux Touaregs ? Une position qui ne pourra être communiquée que dans le sillage de la déclaration de la CMA. La Coordination attend en effet le retour de sa délégation d’Alger pour arrêter une position finale. Les Touaregs exigent une «reconnaissance officielle de l'Azawad comme une entité géographique, politique et juridique», la création d’une assemblée interrégionale couvrant cette zone et un quota de 80 % aux originaires de l'Azawad dans les forces de sécurité opérant au nord du Mali.

Lamamra à la dérive.
Auteur : motao-1
Date : le 20 avril 2015 à 21h33
Le super fanfaron de la diplomatie Algérienne n'ayant pas pu faire avaler aux Touaregs un accord de paix qui ne les arrange pas. Il se tourne vers la menace qui n'efrait personne. Il n'est pas loin d'attraper un AVC avec tous les échecs qu'il a fait subir à son pays, ces derniers.
Dernière modification le 20/04/2015 21:40
L'Algérie tremble devant le refus des Touaregs
Auteur : charmeur de serpent
Date : le 20 avril 2015 à 18h18
Les menaces des dirigeants algériens peuvent être expliquées par leur peur que les Touaregs de l'Algérie se rallient aux Touaregs du Mali pour demander leur indépendance, surtout que le Sahara Algérien n'a jamais fait partie du territoire algérien avant l'arrivée des colons français.
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