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Histoire : Comment le Mossad a aidé le Maroc à assassiner Ben Barka

La relation entre Hassan II et le Mossad continue de susciter l'intérêt des médias arabes. Cette fois, c’est le célèbre journal libanais Assafir qui traduit un autre article de Yediot Ahronot, sur la base des déclarations de Meit Amir, l’ancien directeur du Mossad. Il est question du déroulement de l’opération de l’assassinat de Mehdi Ben Barka, à commencer par sa localisation à Genève, au piège du rendez-vous à la brasserie Lipp à Paris jusqu'à l'enterrement du cadavre, ou du moins ce qui en restait, dans une forêt.

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Mehdi Ben Barka / DR
Temps de lecture: 2'

Le quotidien israélien Yediot Ahronot avait publié en 2015 de nouvelles informations sur le rôle joué par le Mossad dans l’assassinat de Mehdi Ben Barka. Il en ressort des témoignages du chef du contre-espionnage, Meit Amir, que le chef du gouvernement de l'époque, Levi Eshkol, n’était guère enthousiaste à aider le régime marocain à se débarrasser du célèbre opposant.

Les deux hommes avaient convenu de laisser trainer au maximum les choses jusqu’à ce que la partie marocaine jette l’éponge. Mais c’était sans compter sur l’insistance de Mohamed Oufkir et Ahmed Dlimi qui exigeaient un engagement clair et net de la part du Mossad dans toute l’opération et ce en guise de remerciement pour les services rendus par le royaume à Israël, lors de la fameuse réunion de la Ligue arabe de septembre 1965 à Casablanca.

Localiser Ben Barka à Genève

En dépit de la méfiance exprimée par Eshkol, les Israéliens n’étaient pas en mesure de perdre un «allié» dans le monde arabe et avaient accepté à contre cœur, selon les propos de Amir, d'aider les services marocains, dans un premier temps juste pour localiser Mehdi Ben Barka en Europe. Une mission confiée, auparavant aux hommes d’Oufkir et Dlimi mais sans réel succès. Et c’était tout naturellement qu’ils frappèrent à la porte du Mossad.

Grâce à un abonnement de l’opposant à une revue britannique «The Jewish Observer», les Israéliens avaient mis la main sur une boîte postale à Genève où l’ancien président du parlement recevait des journaux internationaux. Les agents du Mossad ont alors donné l’adresse au tandem Dlimi-Oufkir. Les Marocains n’avaient plus qu’à surveiller le lieu et attendre l’arrivée de Ben Barka.

Les Marocains demandèrent plus au Mossad

Une fois cette première étape accomplie, la partie marocaine souhaitait une accélération de l’exécution de l’opération. Le 25 octobre 1965, soit quatre jours avant l’assassinat de Ben Barka, Meit Amir, effectuait un déplacement à Rabat. Ahmed Dlimi profitait de l’occasion pour lui présenter une liste de demandes : de fausses plaques minéralogiques à Paris, des voitures et de faux passeports. Un journaliste français travaillant pour le compte des Marocains avaient réussi à convaincre Mehdi Ben Barka de le rencontrer le 29 octobre 1965 à la brasserie Lipp à Paris.

A quelques mètres du lieu du rendez-vous, deux faux policiers français à la solde de Dlimi et Oufkir arrêtèrent l’opposant et l’emmènent vers un appartement. Mais après deux jours de tortures et d'interrogatoires, Ben Barka meurt. La section du Mossad à Paris a alors dû porter assistance aux hommes de Dlimi pour faire disparaitre le corps. Ils auraient enterré le cadavre -ou du moins ce qu’il en restait- dans une forêt. Trois années après l’assassinat, les Français ont construit une route dans le même lieu, raconte le journal israélien, mais sans parvenir à localiser de trace du cadavre de Ben Barka.

le point Godwin
Auteur : bbram
Date : le 25 mars 2015 à 12h10
les occidentaux ont inventé le point Godwin:(plus une conversation dure, plus la probabilité d'invoquer Hitler ou les nazi augmente..)

les algériens doivent surement avoir le leur, mais nous les marocains, notre point Godwin, c'est justement l'algerie:

plus la discussion avance, plus la probabilité d'impliquer l'algérie augmente..

et tout ça, pour ne pas avoir a parler de la réalité (qui fait mal..!), on se cache la face, ..
@boulbek
Auteur : charmeur de serpent
Date : le 25 mars 2015 à 11h19
J'ai déjà vu quelques extraits de thalassa et je n'ai pas besoin d'une émission de télé pour savoir que l'Algérie est un beau pays surtout quand on parle d'Oran « la radieuse ».

Malheureusement, vos dirigeants, au lieu de rendre l'Algérie plus belle et plus radieuse avec les moyens dont ils disposent, ils ont préféré freiner son développement et le développement de toute la région du Maghreb.

Si vous avez regardé la vidéo que j'ai proposé à partir de la 15ème minute, vous allez constaté qu'on parle du lien entre Bouteflika et le Mossad et vous savez très bien que le Mossad est le sujet de l'article.
la dgsn
Auteur : boulbek
Date : le 25 mars 2015 à 10h44
Mr la dgsn,dis moi tu bosse pour le drs
arréte de raconter n'importe quoi,boutef a commencer a rencontrer les membres fondateur du FIS ET DE L'AIS EN 97
le haineux fitna
Auteur : boulbek
Date : le 25 mars 2015 à 10h41
dis moi,ce que vient faire l'Algerie sur ce sujet
ça concerne hassan2 ET le mossad,que vient faire bouteflika
tu réve nuit et jour de l'algerie,regarde thalassa vendredi,ça va te donner une idée de ce que et l'algerie
A propos de Bouteklika.
Auteur : Le barreur
Date : le 25 mars 2015 à 09h59
Désolé mon ami : Bouteflika n'est arrivé que lorsque " le combat cessa faute de combattants " ( Le Cid de Corneille). En effet, quand Bouteflifa a été " élu" ( 15 Avril 1999), l'AIS - branche armée du FIS était déjà en trève depuis Octobre 1997. L'AIS était donc épuisée bien avant l'arrivée de Bouteflika, et son dépot des armes en Juin 1999 n'était plus qu'un acte formel. Bouteflika n'a accepté la charge présidentielle que parcequ'on avait déjà tiré les marrons du feu. C'est d'ailleurs là le mérite de Boufeflika : il est malin.
Dernière modification le 25/03/2015 10:04
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