Pour avoir exprimé sa solidarité avec Zineb Lghazoui, la journaliste franco-marocaine qui travaille au magazine Charlie Hebdo, Khadija Rouissi, députée du PAM, a recu sur son compte Twitter des menaces de mort émanant de «parties inconnues».
Najwa Koukous, une autre PAMiste, a eu droit aux même messages accompagnés d’images de têtes décapitées, tout simplement parce qu’elle a osé soutenir sa collègue au sein du parti.
Face à la multiplication de ses appels aux meurtres, le bureau politique du PAM demande aux autorités compétentes d’assurer une «totale protection» à Mme Rouissi et à révéler les véritables identités des auteurs des menaces même s’ils se cachent sous des pseudonymes.
Par ailleurs, l'instance «condamne fermement» cette campagne hostile à «la liberté d’expression». Faisant fi des menaces, la députée continue de dénoncer les discours terroristes sur les réseaux sociaux.
De son côté, la Brigade nationale de la police judiciaire a ouvert une enquête. Elle a déjà entendu Khadija Rouissi.