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Interview

Réseaux sociaux : Les jeunes sont-ils induits en erreur sur la migration irrégulière ? [Interview]

Début septembre au Maroc, les contenus se sont multipliés sur les réseaux sociaux, véhiculant les appels aux tentatives de migration irrégulière pour le 15 de ce mois. Ces incitations à traverser la frontière vers Ceuta ont suscité un effet de masse. Des centaines de jeunes se sont dirigés vers la ville de Fnideq, pour se lancer dans un périple à haut risque.

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Temps de lecture: 5'

Au Maroc, les contenus liés à la migration irrégulière sont devenus un sujet de discussion majeur sur les réseaux sociaux. Pour analyser la question, Yabiladi a interviewé Amine Ghoulidi, chercheur en géopolitique au King’s College de Londres et auteur de recherches sur l’intersection entre ces plateformes et le phénomène en Afrique du Nord.

Comment décririez-vous ces appels sur les réseaux sociaux et les réactions suscitées ?

Ces appels sur les réseaux sociaux et les réactions qui ont suivi démontrent la puissante capacité des réseaux sociaux à mobiliser la jeunesse en général, autour des questions migratoires en particulier. Les smartphones bombardent les jeunes internautes marocains d’un flux constant d’informations souvent non vérifiées via ces plateformes et les applications de messagerie instantanée, telles que WhatsApp. L’espace numérique est devenu un «terrain de jeu» virtuel pour beaucoup, permettant l’entrée en contact avec des pairs autour des mêmes idées et sans barrières géographiques. La réponse significative à ces appels s’aligne sur les tendances concernant l’influence croissante des réseaux sociaux sur les faits migratoires en Afrique du Nord.

Peut-on dire que la réponse à ces appels a été sans précédent, par rapport au contenu incitant à la migration ?

La réponse à ces appels a été sans précédent en termes de contenu incitant à la migration. Les publications concernant surtout la migration irrégulière n’ont jamais suscité une réaction coordonnée à une telle échelle. C’est une évolution inquiétante des tendances dans lesquelles le contenu en ligne donne lieu de plus en plus à des actions concrètes.

La situation met en évidence plusieurs failles structurelles, notamment au niveau des institutions éducatives de la famille et de l’école. Toutes deux n’ont pas réussi à jouer leur rôle le plus fondamental en tant que fournisseurs de conseils, de soutien, d’orientations et de récits constructifs.

Pensez-vous que ce phénomène prend de l’ampleur et qu’il évoluera encore, avec l’influence croissante des réseaux sociaux sur les jeunes internautes marocains ?

Le phénomène s’est amplifié, ces dernières années. Un écosystème de contenu lié à la migration est déjà en expansion sur des plateformes telles que YouTube, Instagram et TikTok. Des influenceurs axés sur le sujet et comptant un grand nombre d’abonnés émergent et monétisent leur contenu.

Sur la base de ces tendances, on peut dire que le phénomène est probablement amené à devenir plus élaboré, au fur et à mesure de l’influence des réseaux sociaux sur les jeunes marocains. Le potentiel des outils basés sur l’IA pour amplifier et personnaliser davantage le contenu lié à la migration peut rendre ce dernier encore plus convaincant et difficile à contrebalancer.

A ce titre, je voudrais souligner la responsabilité juridique et morale de ces plateformes, en travaillant avec les autorités compétentes afin non seulement d’étudier et de comprendre ces phénomènes, mais aussi de les contenir.

TikTok a probablement une entité légalement enregistrée au Maroc et est donc soumise aux lois nationales. Je ne pense pas que ses administrateurs s’opposeraient à travailler avec des chercheurs locaux, ou même les autorités compétentes, pour cartographier la viralité du contenu qui a conduit aux incidents du 15 septembre.

Que pensez-vous des autres types de contenus sur les réseaux sociaux documentant les tentatives de migration des jeunes nationaux ?

Les contenus des réseaux sociaux qui documentent les tentatives de migration des jeunes concitoyens sont divers et complexes. Ils vont des vlogs personnels et des diffusions en direct aux vidéos pédagogiques et méthodologiques sur les méthodes de traversée.

Ces contenus idéalisent souvent la vie en Europe, tout en minimisant les risques. Certaines vidéos fournissent même des informations opérationnelles détaillées sur comment franchir les frontières. Ces orientations peuvent s’avérer dangereuses, si elles sont suivies à la lettre et sans vérification.

Cet écosystème comprend à la fois des témoignages authentiques de migrants et des campagnes de désinformation potentielles. La vérification de tels contenus reste donc difficile, compte tenu de leur volume et de la vitesse à laquelle ils se propagent.

De nombreux internautes ont mis en doute l’authenticité de ces appels, affirmant qu’ils ne seraient pas spontanés et qu’ils auraient été orchestrés. Qu’en pensez-vous ?

L’authenticité de ces appels sur les réseaux sociaux peut en effet être mise en doute. Si certains peuvent être l’expression organique des aspirations des jeunes, il existe un risque que des initiatives organisées amplifient ce qui pourrait autrement être un phénomène marginal.

En théorie, les acteurs étrangers pourraient exploiter les réseaux sociaux pour manipuler la viralité de ces contenus. Cependant, il est difficile de prouver réellement que ces réseaux sont bien organisés, en raison de leur nature décentralisée et de la non-coopération des plateformes elles-mêmes.

La propagation rapide de ces appels pourrait être le résultat à la fois d’un intérêt réel et d’une amplification potentielle par des moyens non organiques. La vérification de la source et de l’intention derrière ces appels nécessite des analyses numériques poussées certes, mais qui sont bien accessibles aux autorités compétentes.

Malgré les alertes de sécurité des deux côtés, de nombreux jeunes restent dans la partie limitrophe à Ceuta ou tente de franchir la clôture. Pensez-vous que les contenus relatifs l’émigration irrégulière sur les réseaux sociaux rendent ce périlleux voyage plus facile qu’il ne l’est en réalité ?

Les contenus sur les migrations irrégulières diffusés sur les réseaux sociaux ont en effet contribué à représenter un voyage risqué comme étant plus facile et plus attrayant qu’il ne l’est réellement, ou du moins, ils le présentent comme étant plus tentant. Les influenceurs qui ont réussi ce périple partagent souvent des récits idéalisés de leurs expériences, tout en minimisant ou en omettant les difficultés.

L’immédiateté et l’authenticité perçue du contenu des réseaux sociaux peuvent créer un faux sentiment d’accessibilité et de sécurité. Cette représentation biaisée peut amener les jeunes à sous-estimer les dangers et les difficultés de la migration irrégulière, ce qui peut exposer à un grand danger.

Il est également important de souligner ici l’immédiateté de l’expérience du jeune marocain moyen et d’autres candidats à la migration issus de pays tiers en raison de la proximité géographique du Maroc avec l’Espagne. Malgré le statut juridique de Ceuta, le Maroc est techniquement le seul pays africain à partager des frontières physiques avec l’Europe.

Malgré les tentatives infructueuses de nombreux jeunes de rallier Ceuta, de nouveaux contenus sur les réseaux sociaux annoncent un nouvel afflux le 30 septembre. Prévoyez-vous que ces appels se répètent à l’avenir ?

Ces appels sont susceptibles de se reproduire. La nature cyclique de ces campagnes sur les réseaux sociaux suggère un modèle de continuité. Chaque vague, quel que soit son succès, génère du contenu et des réactions qui alimentent les tentatives futures. La persistance des facteurs socio-économiques sous-jacents à la migration, combinée à l’influence continue des plateformes, crée un environnement dans lequel ces appels peuvent gagner en popularité à plusieurs reprises.

Les appels futurs pourraient devenir plus sophistiqués, voire amplifiés par des acteurs étrangers qui pourraient exploiter l’IA et la publicité/le parrainage ciblé sur les réseaux sociaux pour atteindre les jeunes vulnérables.

Comment les parents et le gouvernement marocain peuvent contrer les contenus sur les réseaux sociaux qui incitent les jeunes à entreprendre le périlleux voyage de la migration irrégulière ?

Les réseaux sociaux ont la responsabilité légale et morale de modérer les contenus susceptibles de conduire à des activités nocives ou illégales, notamment celles encourageant la migration irrégulière périlleuse. Ces plateformes sont tenues de mettre en œuvre des politiques et des processus de modération solides, pour identifier et supprimer les publications qui incitent explicitement ou facilitent le franchissement irrégulier des frontières.

Cependant, la solution à ce problème nécessite une approche collaborative, au-delà des plateformes en elles-mêmes. Les pays de destination, en particulier l’Espagne et l’espace de l’Union européenne dans son ensemble, partagent la responsabilité de la gestion des contenus liés à la migration. Le Maroc peut travailler avec les institutions de l’UE pour des accords globaux qui obligent les plateformes à coopérer pleinement. De tels partenariats pourraient tirer parti de l’influence réglementaire et de l’expertise technologique de l’UE, en faveur de stratégies transfrontalières de modération de contenu et de mécanismes de partage d’informations plus efficaces.

Parallèlement à ces efforts, il reste essentiel d’investir dans des programmes d’alphabétisation numérique à grande échelle, à l’usage des parents et des enseignants. L’idée est d’outiller les adultes grâce aux compétences nécessaires pour maîtriser le numérique, comprendre les risques associés au contenu en ligne et guider les jeunes dans l’évaluation critique des informations qu’ils absorbent sur les réseaux sociaux.

Respect#
Date : le 23 septembre 2024 à 01h45
L'algérie n'existait pas,c'est une création, je t'invite a mieux te renseigner sur tes origines au lieu de chercher des problèmes a ton voisin.
Eamses
Date : le 23 septembre 2024 à 00h09
Après la Reconquista, l'Espagne a cherché à étendre son influence en Afrique du Nord à partir du XVe siècle. Plusieurs villes nord-africaines ont été conquises par les Espagnols, notamment sur les côtes du Maroc, de l'Algérie et de la Libye. Voici quelques-unes des principales villes qui sont tombées sous domination espagnole : 1. Melilla (1497) : Melilla, une ville côtière située dans le nord du Maroc, fut l'une des premières villes à être conquise par l'Espagne. Elle est toujours sous souveraineté espagnole aujourd'hui en tant qu'enclave. 2. Oran (1509) : La ville d'Oran, située en Algérie, fut conquise par l'Espagne et resta sous son contrôle pendant plus de 200 ans, jusqu'à ce qu'elle soit récupérée par l’Algérie avec l’aide de l'Empire ottoman en 1792. 3. Mazalquivir (Mers el-Kébir) (1505) : Ce port stratégique proche d'Oran fut pris par les Espagnols pour sécuriser leur domination sur la Méditerranée occidentale. 4. Tripoli (1510) : La ville de Tripoli, en Libye actuelle, fut brièvement contrôlée par l'Espagne avant d'être transférée aux Chevaliers de Saint-Jean en 1530. 5. Alger (1510) : L'Espagne avait installé une garnison sur une petite île face à la ville d'Alger et exerçait un certain contrôle sur la région avant que les Algériens avec l’aide des Ottomans ne les délogent en 1529. 6. Bougie (Béjaïa) (1510) : Située en Algérie, Bougie a été capturée par les Espagnols, mais leur contrôle fut de courte durée en raison de la résistance locale. En plus de ces villes, d'autres petites places fortes sur les côtes marocaines et algériennes furent sous domination espagnole à différents moments. Cependant, la majorité de ces villes furent reprises au cours des XVIe et XVIIe siècles, souvent par les forces locales Il ne faut travestir l'histoire: Ci-apres la carte géographique durant la période de l'empire othoman qui rappelant le s'etendait sur les pays suivants et même plus: 1. Europe: Turquie, Grèce, Bulgarie, Serbie, Bosnie-Herzégovine, Macédoine du Nord, Albanie, Monténégro, Roumanie (Valachie, Moldavie et Transylvanie), Hongrie, Croatie, Ukraine, Crimée. 2. Asie: Turquie, Syrie, Liban, Irak, Palestine, Jordanie, Arabie saoudite, Yémen, Koweït, Qatar, Émirats arabes unis. 3. Afrique: Égypte, Libye, Tunisie, Algérie, Soudan, Somalie Comme par hasard; il n'y a pas de pays qui s'appelait le Maroc, il y a Fez, Algérie, Tunisie, Lybie, France, Italie, Portugal, ... mais pas le Maroc ? Bizarre quand même ?
Citation
Respect# à écrit:
A la fin du Moyen Âge, les monarchies espagnole et portugaise cherchent à achever le grand mouvement de reconquête – Reconquista – de la péninsule Ibérique que les musulmans avaient envahie à partir de 711. Dès 1415, les Portugais s’emparent de la ville de Ceuta, située sur la rive sud du détroit de Gibraltar, à 15 kilomètres environ de la province de Cadiz ; en 1492, les “Rois catholiques” d’Espagne, Ferdinand II d’Aragon et Isabelle de Castille, prennent Grenade, mettant ainsi fin au dernier royaume musulman d’Al Andalus, puis prolongent leur avancée sur la côte nord de l’Afrique pour y installer des postes militaires, destinés à protéger les côtes andalouses des incursions des pirates barbaresques ; c’est ainsi que la place de Melilla est conquise en 1497. Ces postes militaires, appelés fronteras, s’échelonnent alors le long des côtes méditerranéennes de l’Afrique du Nord jusqu'à l’actuelle Libye ; ils sont essentiellement défensifs et ne serviront jamais de point de départ pour une conquête de l’intérieur. La vie y est précaire car ils subissent les attaques fréquentes des tribus voisines et dépendent entièrement de l’approvisionnement en provenance d’Espagne. En 1580, au hasard d’un aléa dynastique, Ceuta devient espagnole mais, bientôt, la plupart des fronteras, oubliées des Espagnols, seront perdues ou échangées (au cours du XVIIe siècle, un grand nombre d’entre elles seront reprises par les sultans du Maroc, en particulier par Moulay Ismaël. La place d’Oran, elle, sera restituée en 1791). À la fin du XVIIIe siècle, l’Espagne ne possède plus que les villes de Ceuta et Melilla, ainsi que quelques rochers, los peñones (il s’agit d’Alhucemas et de Velez de la Gomera, et des îles Chafarinas situées près de la frontière algérienne), situés le long de la côte marocaine. Ces possessions sont alors utilisées par les gouvernements espagnols successifs qui y installent des bagnes (ou présides , terme qui désigne alors les possessions espagnoles sur la côte marocaine) ; celui de Ceuta ne sera définitivement fermé qu’en 1912. Au début du XXe siècle, l’Espagne, qui a perdu ses dernières colonies en 1898, cherche à “redorer son blason” d’ancienne puissance et tourne son regard vers le Maroc, encore indépendant mais très affaibli. En 1906, la conférence d’Algésiras réunit les puissances européennes au chevet du royaume du Maroc : sous prétexte de l’aider à se moderniser, c’est une véritable tutelle qui est mise en place, concrétisée en 1912 par l’instauration du protectorat franco-espagnol. Ceuta et Melilla vont donc tout naturellement servir de “tête de pont” à cette pénétration espagnole puisque c’est par leurs ports qu’arrivent hommes et matériaux : de cette époque date l’installation d’une population civile de quelque importance dans les deux “places de souveraineté” espagnole (Plaza de soberanía, autre terme espagnol pour désigner ces possessions à partir du XXe siècle).
Respect#
Date : le 22 septembre 2024 à 14h38
Les archives de Touât, traduites et publiées en France en 1926, constituent une mine d’informations sur la présence du Maroc dans le Sahara «oriental». Ces documents officiels de première main offrent un aperçu inégalé de l’administration de la région. Dans cette chronique, nous explorerons les archives de trois sultans Alaouites successifs: Moulay Slimane ben Mohammed, Moulay Abderrahmane ben Hicham et Sidi Mohammed ben Abderrahmane.
Respect#
Date : le 22 septembre 2024 à 14h23
A la fin du Moyen Âge, les monarchies espagnole et portugaise cherchent à achever le grand mouvement de reconquête – Reconquista – de la péninsule Ibérique que les musulmans avaient envahie à partir de 711. Dès 1415, les Portugais s’emparent de la ville de Ceuta, située sur la rive sud du détroit de Gibraltar, à 15 kilomètres environ de la province de Cadiz ; en 1492, les “Rois catholiques” d’Espagne, Ferdinand II d’Aragon et Isabelle de Castille, prennent Grenade, mettant ainsi fin au dernier royaume musulman d’Al Andalus, puis prolongent leur avancée sur la côte nord de l’Afrique pour y installer des postes militaires, destinés à protéger les côtes andalouses des incursions des pirates barbaresques ; c’est ainsi que la place de Melilla est conquise en 1497. Ces postes militaires, appelés fronteras, s’échelonnent alors le long des côtes méditerranéennes de l’Afrique du Nord jusqu'à l’actuelle Libye ; ils sont essentiellement défensifs et ne serviront jamais de point de départ pour une conquête de l’intérieur. La vie y est précaire car ils subissent les attaques fréquentes des tribus voisines et dépendent entièrement de l’approvisionnement en provenance d’Espagne. En 1580, au hasard d’un aléa dynastique, Ceuta devient espagnole mais, bientôt, la plupart des fronteras, oubliées des Espagnols, seront perdues ou échangées (au cours du XVIIe siècle, un grand nombre d’entre elles seront reprises par les sultans du Maroc, en particulier par Moulay Ismaël. La place d’Oran, elle, sera restituée en 1791). À la fin du XVIIIe siècle, l’Espagne ne possède plus que les villes de Ceuta et Melilla, ainsi que quelques rochers, los peñones (il s’agit d’Alhucemas et de Velez de la Gomera, et des îles Chafarinas situées près de la frontière algérienne), situés le long de la côte marocaine. Ces possessions sont alors utilisées par les gouvernements espagnols successifs qui y installent des bagnes (ou présides , terme qui désigne alors les possessions espagnoles sur la côte marocaine) ; celui de Ceuta ne sera définitivement fermé qu’en 1912. Au début du XXe siècle, l’Espagne, qui a perdu ses dernières colonies en 1898, cherche à “redorer son blason” d’ancienne puissance et tourne son regard vers le Maroc, encore indépendant mais très affaibli. En 1906, la conférence d’Algésiras réunit les puissances européennes au chevet du royaume du Maroc : sous prétexte de l’aider à se moderniser, c’est une véritable tutelle qui est mise en place, concrétisée en 1912 par l’instauration du protectorat franco-espagnol. Ceuta et Melilla vont donc tout naturellement servir de “tête de pont” à cette pénétration espagnole puisque c’est par leurs ports qu’arrivent hommes et matériaux : de cette époque date l’installation d’une population civile de quelque importance dans les deux “places de souveraineté” espagnole (Plaza de soberanía, autre terme espagnol pour désigner ces possessions à partir du XXe siècle).
Eamses
Date : le 22 septembre 2024 à 13h36
Juan Carlos a dit :" Ceuta et Melilla sont espagnoles avant l'existance de la monarchie marocaine". Ceuta est sous contrôle espagnol depuis 1580, après avoir été contrôlée par le Portugal. Le Portugal l'avait conquise en 1415 et, après l'union des couronnes espagnole et portugaise en 1580, Ceuta est restée sous la domination espagnole même après la séparation des deux couronnes en 1640. Melilla est contrôlée par l'Espagne depuis 1497, suite à la reconquête des territoires musulmans par les royaumes catholiques d’Espagne. Cela signifie que les deux enclaves étaient effectivement sous contrôle espagnol bien avant la création de l'actuelle monarchie marocaine. Le Maroc en tant qu'État unifié et sous forme de monarchie moderne n'a émergé qu'au 17ème siècle sous la dynastie alaouite, grace bien évidement au general Lyautey, bien que le territoire ait connu diverses formes de souveraineté avant cela, notamment sous les dynasties Almoravide, Almohade et Mérinide. Donc, historiquement parlant, les déclarations de Juan Carlos sont correctes dans le sens où Ceuta et Melilla étaient sous contrôle espagnol avant l’existence de la monarchie actuelle. Cependant, l'Espagne a fait une concession au Maroc en ne tenant pas le référendum d'autodétermination qu'elle avait promis au peuple sahraoui depuis 1973.
Citation
Respect# à écrit:
Et si le Maroc laisse l'Espagne se démerder avec l'immigration comme la France avec l'Angleterre que vont dire les fachos Espagnol Ne pas oublier que les villes de Sebta et Mlilia appartiennent au Maroc ,la frontière de l'Europe se trouve de l'autre côtéde la méditerranée. Je pense qu'il faut créer un ministere de l'immigration irrégulière, avoir un contrôle total au Maroc.Le Maroc est envahit par cette immigration qui vient de toute l'Afrique,faire du business sans développement de cette tragédie qui touche tout les pays c'est devenue un fléau. Pour moi il faut prendre ce problème a bras le corps ,la politique des pays a beaucoup changée .Il y'a qu'à regarder les occidentaux les parties sont tous devenus extrémiste par le fait de cette immigration non contrôlée. Le pouvoir de demain il doit prendre en compte que ce qui arrivent en France ou ailleurs arrivera au Maroc .Si on veut que le pays progresse comme certains il faut contrôler l'immigration qui rentre au Maroc et ne pas faire l'erreur de la France comme le regroupement familial ou des avantages sociaux pour ne pas créer un appel d'air. Donner la possibilité à un ministre de rendre le Maroc meilleur et de choisir l'immigration qui apporte une valeur ajoutée au Pays.
Berkshire
Date : le 20 septembre 2024 à 10h06
Si on laisse tout ce « joli monde » passer la frontière le Maroc se videra de la moitié de sa population … au moins
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bouza75 à écrit:
Il se trouve cher ami que la majorité des migrants qui ont tenté de traverser illégalement sont marocains; de jeunes marocains qui pensent que l'herbe est plus verte chez le voisin. Par ailleurs l'avenir du Maroc est en Afrique et de moins en moins en Europe, donc attention aux fausses bonnes idées qui pourraient nous mettre à dos nos amis africains. Le jour ou le Maroc aura récupérer définitivement et officiellement j'insiste son sahara, ce jour là il n'aura qu'a laisser tout ce joli monde pénétrer tranquillement les présides occupés. Les espagnols nous supplieront alors de récupérer ces même présides. En attendant, il vaut mieux faire profile bas!
bouza75
Date : le 20 septembre 2024 à 08h48
Il se trouve cher ami que la majorité des migrants qui ont tenté de traverser illégalement sont marocains; de jeunes marocains qui pensent que l'herbe est plus verte chez le voisin. Par ailleurs l'avenir du Maroc est en Afrique et de moins en moins en Europe, donc attention aux fausses bonnes idées qui pourraient nous mettre à dos nos amis africains. Le jour ou le Maroc aura récupérer définitivement et officiellement j'insiste son sahara, ce jour là il n'aura qu'a laisser tout ce joli monde pénétrer tranquillement les présides occupés. Les espagnols nous supplieront alors de récupérer ces même présides. En attendant, il vaut mieux faire profile bas!
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Respect# à écrit:
Et si le Maroc laisse l'Espagne se démerder avec l'immigration comme la France avec l'Angleterre que vont dire les fachos Espagnol Ne pas oublier que les villes de Sebta et Mlilia appartiennent au Maroc ,la frontière de l'Europe se trouve de l'autre côtéde la méditerranée. Je pense qu'il faut créer un ministere de l'immigration irrégulière, avoir un contrôle total au Maroc.Le Maroc est envahit par cette immigration qui vient de toute l'Afrique,faire du business sans développement de cette tragédie qui touche tout les pays c'est devenue un fléau. Pour moi il faut prendre ce problème a bras le corps ,la politique des pays a beaucoup changée .Il y'a qu'à regarder les occidentaux les parties sont tous devenus extrémiste par le fait de cette immigration non contrôlée. Le pouvoir de demain il doit prendre en compte que ce qui arrivent en France ou ailleurs arrivera au Maroc .Si on veut que le pays progresse comme certains il faut contrôler l'immigration qui rentre au Maroc et ne pas faire l'erreur de la France comme le regroupement familial ou des avantages sociaux pour ne pas créer un appel d'air. Donner la possibilité à un ministre de rendre le Maroc meilleur et de choisir l'immigration qui apporte une valeur ajoutée au Pays.
Respect#
Date : le 19 septembre 2024 à 20h54
Je suis très sérieux, je vois depuis 60 ans comment la France a beacoup changé en mal estc'estl'immigrationqui est au centre du sujet. Le Rn est a la porte et tous les partis prennent la même tournure même si je suis contre.
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sa.pry à écrit:
T’es sérieux??? V voter fn coco
sa.pry
Date : le 19 septembre 2024 à 20h23
T’es sérieux??? V voter fn coco
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Respect# à écrit:
Et si le Maroc laisse l'Espagne se démerder avec l'immigration comme la France avec l'Angleterre que vont dire les fachos Espagnol Ne pas oublier que les villes de Sebta et Mlilia appartiennent au Maroc ,la frontière de l'Europe se trouve de l'autre côtéde la méditerranée. Je pense qu'il faut créer un ministere de l'immigration irrégulière, avoir un contrôle total au Maroc.Le Maroc est envahit par cette immigration qui vient de toute l'Afrique,faire du business sans développement de cette tragédie qui touche tout les pays c'est devenue un fléau. Pour moi il faut prendre ce problème a bras le corps ,la politique des pays a beaucoup changée .Il y'a qu'à regarder les occidentaux les parties sont tous devenus extrémiste par le fait de cette immigration non contrôlée. Le pouvoir de demain il doit prendre en compte que ce qui arrivent en France ou ailleurs arrivera au Maroc .Si on veut que le pays progresse comme certains il faut contrôler l'immigration qui rentre au Maroc et ne pas faire l'erreur de la France comme le regroupement familial ou des avantages sociaux pour ne pas créer un appel d'air. Donner la possibilité à un ministre de rendre le Maroc meilleur et de choisir l'immigration qui apporte une valeur ajoutée au Pays.
Respect#
Date : le 19 septembre 2024 à 16h44
Et si le Maroc laisse l'Espagne se démerder avec l'immigration comme la France avec l'Angleterre que vont dire les fachos Espagnol Ne pas oublier que les villes de Sebta et Mlilia appartiennent au Maroc ,la frontière de l'Europe se trouve de l'autre côtéde la méditerranée. Je pense qu'il faut créer un ministere de l'immigration irrégulière, avoir un contrôle total au Maroc.Le Maroc est envahit par cette immigration qui vient de toute l'Afrique,faire du business sans développement de cette tragédie qui touche tout les pays c'est devenue un fléau. Pour moi il faut prendre ce problème a bras le corps ,la politique des pays a beaucoup changée .Il y'a qu'à regarder les occidentaux les parties sont tous devenus extrémiste par le fait de cette immigration non contrôlée. Le pouvoir de demain il doit prendre en compte que ce qui arrivent en France ou ailleurs arrivera au Maroc .Si on veut que le pays progresse comme certains il faut contrôler l'immigration qui rentre au Maroc et ne pas faire l'erreur de la France comme le regroupement familial ou des avantages sociaux pour ne pas créer un appel d'air. Donner la possibilité à un ministre de rendre le Maroc meilleur et de choisir l'immigration qui apporte une valeur ajoutée au Pays.
Dernière modification le 23/09/2024 01:45
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