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En Afrique, dans des sociétés majoritairement patriarcales, il n’est pas facile pour une femme de se faire une place dans le monde du travail, en politique ou tout simplement dans la société. En plus d’y arriver, certaines atteignent même les plus hauts sommets décisionnaires des pays africains.
Pour rendre hommage à ces femmes pleines d’abnégation, le magazine Jeune Afrique a publié un classement où sont rassemblées les 50 plus puissantes femmes africaines. 13 d’entre elles sont originaires du Maghreb. Une Algérienne, sept Marocaines et cinq Tunisiennes. Si certains noms sont attendus, la présence d’autres est plutôt surprenante.
Maroc
Mbarka Bouaida, Ministre déléguée auprès du Ministre des affaires étrangères et de la coopération.
Fatiha Mejjati, la Veuve noire du Jihad.
Saïda Karim Lamrani, vice-présidente déléguée du groupe des sociétés Holdings Safari-Sofipar-Cofimar.
Nawal El Moutawakel, vice-présidente du Comité international olympique et présidente de la commission de coordination des Jeux olympiques de Rio 2016.
Ghislane Guedira, directrice exécutive chargée de la finance et du contrôle de gestion à l’OCP.
Meriem Bensalah Chaqroun, Présidente de la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM).
Touria El Glaoui, fondatrice de la foire 1:54 Contemporary African Art.
Algérie
Hadda Hazem, directrice du journal Al-Fadjr.
Tunisie
Safia Hachicha, Directrice au sein de la société d'investissement Swicorp.
Wided Bouchamaoui, première femme désignée à la tête de l'Union tunisienne de l'industrie, du commerce et de l'artisanat (Utica).
Selma Elloumi Rekik, trésorière du parti politique Nida Tounes et PDG de Cofat (automobile) et de l'entreprise agroalimentaire Stifen.
Amira Yahyaoui, militante et fondatrice de l'ONG Al Bawsala.
Basma Khalfaoui, militante et avocate.
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