Au Québec, le procès d’un Marocain va se poursuivre dans une affaire de violences conjugales. Les deux tourtereaux, qui ne le resteront pas longtemps, se sont connus sur un site de rencontres avant de se marier au Maroc.
En juillet 2012, la jeune mariée a rejoint son conjoint au Québec, où tout a basculé. L’homme voulait contrôler tous ses faits et gestes. Elle n’avait pas le droit de se maquiller, se parfumer, ou même de travailler. D’après elle, son rôle était de rester à la maison pour l’entretenir. Il pouvait lui cracher au visage si celle-ci ne s’exécutait pas.
Lorsqu’il allait en voyage professionnel, il pesait sa femme à son retour, afin qu’elle ne dépasse pas les 55 kilos, rapporte Ici Radio Canada.
Religieux mais pas trop
Si l’homme imposait le suivi strict de la religion à sa femme, il avait des envies qui allaient à l’encontre de ses «principes». Toujours d’après la même source, il aurait forcé sa femme à réaliser des pratiques sexuelles interdites par le Coran.
Même si la jeune femme se défendait en brandissant le Coran à son mari, rien n’y fait, celui-ci serait revenu à la charge.
Délivrée
Un jour, un an après son arrivée au Canada, en juillet 2013, alors qu’elle peignait des verres, son mari l’aurait mordu et frappé à la tête parce qu’il n’aimait pas les couleurs qu’elle avait choisies. Cette fois-ci, alerté par les cris, un voisin intervient en frappant à la porte. Le mari ouvre et la femme en profite pour s’enfuir et se rendre dans un centre d’hébergement pour femmes en détresse.