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Quelques heures avant la tenue d'un sit-in de solidarité avec les Palestiniens de Gaza, devant le parlement à Rabat, vendredi 11 juillet, un rabbin juif marocain a été agressé par un individu à Casablanca. La scène s’est passé vers 19h, indique un média israélien.
Les juifs demandent protection
«Un jeune dont l’identité est connue seulement de la police, a attendu que le rabbin sorte de la synagogue, puis l’a frappé très violemment. Ensuite, il a continué à le battre et lui a fracturé des côtes, causant des blessures graves. La rabbin a demandé de l’aide, mais les passants ont ignoré ses cris», raconte la même source.
C’est la première fois qu’un juif marocain est victime d’une telle violence à cause des événements au Moyen-Orient. Suite à cette agression contre le rabbin Moshe Ohayon, les représentants de la communauté israélite à Casablanca ont demandé aux autorités locales de renforcer les mesures de sécurité autour de leurs édifices.
Un acte isolé ?
Cet incident intervient quatre jours après les révélations du ministre de l’Intérieur, en conseil du gouvernement, sur une menace terroriste sérieuse qui guette le Maroc. Mohamed Hassad a même annoncé qu’il a envoyé une circulaire à tous les walis des 16 régions du royaume en vue de mettre en marche un dispositif de sécurité contre la menace terroriste en provenance de la Syrie et de l’Irak.
La police casablancaise auraient dû relever le niveau de vigilance afin de parer à tout acte terroriste ou agression, pareille à celle qu’a subie le rabbin Moshe Ohayon, visant les juifs. Les personnalités de cette communauté figurent toujours sur les listes des éventuels cibles des groupes intégristes.
Cette incident restera-t-il un acte isolé qui serait l’œuvre d’un individu aux idées radicales ou le prélude à une série d’attentats qui viseraient d’autres symboles du judaïsme marocain ? Pour mémoire, en 2003, le cimetière juif de Casablanca, un centre social hébraïque et un restaurant tenu par un membre de cette communauté ont été la cible des auteurs des attentats du 16 mai.
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