Menu

Grand Angle

DanielGate : Personne ne veut assumer la grâce royale du pédophile espagnol

La journée a été difficile pour les responsables politiques marocains et espagnols. Comment réagir à la délicate affaire de grâce royale du pédophile espagnol Daniel Galvan, sans faire de bourde ? Après un silence assourdissant ce matin, les digues des chargés de communication ont commencé à prendre l’eau.

Publié
DR
Temps de lecture: 3'

Jusqu’en début d’après-midi il était difficile d’avoir une réaction officielle du côté marocain ou espagnol. L’affaire du pédophile espagnol gracié par le roi Mohamed VI, mardi à l’occasion de la Fête du Trône, déchainait pourtant les passions sur internet. Mais pour les médias, (surtout la presse en ligne puisque les autres sont restés silencieux) seuls les voix des avocats des familles de victimes et celui du violeur permettaient d’en savoir un peu plus sur les coulisses de l’affaire ainsi que la sortie de Daniel Galvan du territoire.

Il a fallut attendre une première percée avec une source au département communication du palais royal espagnol qui a déclaré -en off- à Alif Post,  qu’il ignorait que le nom d’un pédophile figurait sur la liste des 48 espagnols graciés. Il renvoie la balle vers l’ambassade d’Espagne à Rabat qui était chargée d’établir la liste des bénéficiaires.

Daniel Galvan extradé ou gracié ?

Du côté marocain, difficile d’obtenir plus d’info. Il faudra attendre la conférence de presse organisée après le Conseil de gouvernement par Mustapha Khalfi pour obtenir une réponse laconique : «L’accusé a été extradé». Sur la question de la grâce royale, il se contentera d’un «Je n’ai pas d’autres commentaires à faire.»

Alors que la presse internationale commence à s’intéresser à cette affaire, c’est du côté du département de la Justice que l’AFP réussira à en savoir un peu plus. Joint par téléphone, Mustapha Ramid estime qu’il n’est «pas habilité à commenter» cette affaire, tout en confirmant l’information. Et comme le Porte-parole du gouvernement, Mustapha El Khalfi, il précisera que «l’administration a pour mission d’exécuter. Cet individu fera l’objet d’une extradition, et il sera interdit d’entrée au Maroc». Les éléments de langage ont été bien préparés : on parle d’extradition sans trop s’attarder sur la liste des graciés, pour ne pas avoir à répondre à la question que tout le monde se pose : Qui est responsable de cette grâce royale ? Erreur au niveau de la Direction des Affaires pénales et des Grâces relevant du ministère de la Justice et des Libertés ? Gaffe au sein du palais royal à Rabat ? Ou liste imposée par Madrid suite à la visite mi-juillet du roi Juan Carlos ?

L'Espagne se dégage de toute responsabilité

Du côté espagnol on se défend pourtant de toute implication dans l’élaboration de cette fameuse liste. Une source au ministère des Affaires Etrangères, interrogé par l’agence Europa Press,  a même précisé que c’est au Maroc que revenait l’élaboration de la liste des graciés. L’Espagne n’a proposé aucun nom, ajoute la même source. La position défensive espagnole renvoie donc toute la pression sur Rabat et c’est là que les choses se gâtent. Les digues commencent à lâcher.

Selon une «source crédible proche du ministère» de la Justice citée par Lakome.com, le département de Ramid aurait prévenu le cabinet royal de la présence du nom d’un pédophile sur la liste des graciés. Mais l’ordre reçu était "d'exécuter" les directives du cabinet royal. Information qui donne plus de sens à la déclaration de Mustapha Ramid à l’AFP : «l’administration a pour mission d’exécuter».

Les Espagnols ont donc renvoyé la patate chaude à Rabat, le ministère de la Communication ne dit presque rien, tandis que le ministère de la Justice nous fait comprendre qu’il faut suivre son regard vers le cabinet royal. Le palais royal n’a toujours pas réagi à cette délicate affaire.

Alors que Lakome vient de publier une partie de la liste des graciés (cf ci-dessous) avec le nom du pédophile Daniel Galvan, espagnol d’origine irakienne, alors que la mobilisation grandi sur les réseaux sociaux en vue d’un rassemblement ce vendredi soir devant le parlement à Rabat, tous les yeux et les oreilles sont rivés vers le palais royal. 

les complices de l intérieur aident les autres
Auteur : jaqq
Date : le 03 août 2013 à 13h19
la propagande algérienne a trouvé le filon pour dénigrer. Lamentable et indigne comportement des voisins. il faut dire qu'ils ont trouvé des complices à l intérieur du pays qui ont indexés le ROI d une façon antinationale, irresponsable, faisant fi des circuits administratifs de la grâce et de la demande d un Etat étranger, tout en sachant que que l affaire est une honteuse négligence innaceptable.
il est claire que la justine marocaine n'est pas souveraine
Auteur : Noproblemo
Date : le 03 août 2013 à 12h23
comment M6 en tant qu'etre humain et père avant d'être roi à pu donner la grace à ce monstre.
Il faut que le roi en réponde de sa personne.
un pickpocket à casablanca s'est vu affligé une peine de 20 ans de prison pour avoir volé un portable alors que les affaires de crimes sexuels sont étfoufés les hauteurs jamais inquiétés dans le seul pays musulman.
Soyez nombreux à magnifesté il en va de l'honneur de tous un peuple. soyez le changement que vous voulez voir dans le monde. Ghandi
Que lui ont promis les espagnols ?
Auteur : sunny2000
Date : le 03 août 2013 à 12h23
Le roi du Maroc considère ses citoyens comme des esclaves! Ce ne sont pas ses propres enfants qui ont été violés..!
Que lui ont promis les Espagnols?
Auteur : sunny2000
Date : le 03 août 2013 à 12h13
Le roi du Maroc considère ses citoyens comme des esclaves! Ce ne sont pas ses propres enfants qui ont été violés..!
Erreur de clavier automatique
Auteur : ulyss72
Date : le 03 août 2013 à 10h10
Erreur de clavier auto..hasbiya Allah
Je ne voumis pas sur mes frères marocains mais attends bien un sursaut de dignité.
Emission spécial MRE
2m Radio + Yabiladi.com