Maroc/Algérie : Hamid Chabat brandit de nouveau la récupération du Sahara oriental

Le 1^er mai, Hamid Chabat réclame la rétrocession du Sahara oriental. Une sortie médiatique largement dénoncée par les officiels algériens. Dimanche 6 juillet, le secrétaire général de l’Istiqlal réitère sa demande à l’occasion d’un meeting politique de son parti, tenu à Bouârfa, une ville frontalière avec le voisin de l’Est. Dans des déclarations à Al Oula, Chabat a souligné que «son parti maintient la revendication de la récupération de tout le territoire du Sahara oriental, incluant Tindouf, Béchar, Knadssa, Hassi Beida et tous les territoire spoliés». Les propos du leader du parti de la Balance interviennent alors que les relations entre le Maroc et l’Algérie ont franchi le cap de la guerre médiatique pour celle des communiqués des représentants des institutions officielles.

Le président du Sénat, d’origine marocaine, entre en scène

Presque deux semaines après que le ministère des Affaires étrangères ait refusé les trois conditions algériennes pour une normalisation des relations, voilà que le président du Sénat algérien entre en scène. Il assure, également, la présidence du RND (Rassemblement national démocratique), une enseigne politique proche des militaires.

Abdelkader Bensalah, qui en cas de vacance du pouvoir devrait assurer l’intérim, a indiqué dans un entretien accordé au quotidien El Khabar, paru dimanche, qu’ «à chaque fois que la question du Sahara occidental est posée dans les réunions internationales notamment au sein de l’Organisation des Nations unies, les officiels et les médias du Maroc s’empressent, fait connu de tous, de porter des accusations contre l’Algérie, à croire que l’Algérie est la source de tous les maux et catastrophes du Maroc».

D’origine marocaine, Bensalah subi une pression de la part de certains médias qui lui rappelle son passé. Pour mémoire, c’est Houari Boumédiène, l’ancien président algérien (juin 1965-décembre 1978), qui avait accordé la nationalité au jeune Bensaleh âgé à l’époque de 24 ans. Depuis la maladie de Bouteflika, il ne cesse de clamer ses origines algériennes.