Les déclarations de la directrice des Archives royales sur la marocanité du Sahara oriental ont très vite fait réagir de nombreux médias en Algérie. Les déclarations de membres du gouvernement algérien devraient suivre.
Après Ahmed Raissouni et Hamid Chabat qui ont revendiqué publiquement la marocanité du Sahara oriental (sud ouest de l'Algérie actuelle), c'est au tour de la directrice des Archives Royales, Bahija Simou de jeter un pavé dans la marre.
L’appel d’Ahmed Raissouni au roi Mohammed VI pour lancer le djihad visant à récupérer Tindouf, a permis de dépoussiérer une vielle déclaration télévisée de l’ancien président algérien, Ahmed Ben Bella, datant de 1960, reconnaissant la marocanité du Sahara oriental.
Dans les années 1950, la France tentait d’établir, au sud de l’Algérie, une république sahraouie pour maintenir son contrôle sur les ressources naturelles du territoire. Si l’Algérie défendra bec et ongles son intégrité territoriale avec le soutien du Maroc, elle n’hésitera pas des années plus tard à trahir le royaume en armant le Polisario.
Lorsqu’on évoque les revendications marocaines sur le Sahara oriental, normalement Hamid Chabat n’est jamais trop loin. Mais cette fois-ci c’est un autre istiqlalien qui a repris le flambeau du chef du parti de la Balance : l’ambassadeur du Maroc en Egypte.
Un sit-in devant l’ambassade d’Algérie a été organisé, hier à Rabat. Peu de participants ont répondu à l’appel lancé par un député de l’Istiqlal, Adil Tchikitou. De son côté, Hamid Chabat, à l’issue d’une visite de la victime des tirs algériens, a demandé au gouvernement Benkirane de soumettre l’incident au Conseil des droits de l’Homme de
Nombreux sont les différends territoriaux qui opposent le Maroc à l’Algérie. L’un d’eux se serait réglé sans le recours aux armes. Mais, le voisin de l’Est continue d’occuper d'autres parties du royaume. Détails.