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Grand Angle

Expulsion d’un journaliste espagnol : Passe d’armes entre le Maroc et RSF

Un journaliste espagnol venu enquêter au Sahara a été refoulé par la police marocaine à son arrivée à l’aéroport de Lâayoune, le 21 mai. Le ministère de la communication a répondu hier aux accusations de RSF de limiter la liberté de la presse concernant le Sahara.
Publié
/DR Raimon Escapa
Temps de lecture: 3'
Le ministère marocain de la Communication n’a pas apprécié le communiqué de Reporter sans frontières à propos de l’interdiction faite au journaliste espagnol Jose Maria Santana, journaliste à la radio Cadena Ser et correspondant du quotidien El País aux Iles Canaries, d’entrer à Lâayoune. «Contrairement à ce qui a été rapporté par l’organisation sur son site Internet, les provinces du Sud ne sont nullement une zone interdite dans la mesure où 22 délégations étrangères ont pu s’y rendre en 2012», répond le ministère de la Communication, dans un communiqué rendu publique par la MAP, hier, mercredi 6 juin. L’affaire du journaliste Jose Maria Santana remonte au 21 mai. Ce jour là, la radio Cadena Ser prévient par fax le ministère de la Communication de l’arrivée du journaliste. Une «demande d’accréditation […] quelque peu tardive, reconnait RSF. Quelques heures plus tard, le journaliste, atterrit à l’aéroport de Lâayoune. Entre l’heure d’envoi du fax et celle de l’embarquement de José Maria Santana a reçu un appel téléphonique du consulat du Maroc aux Canaries lui recommandant «de ne pas monter dans l’avion», a indiqué Cadena Ser à RSF. Multitude de questions «José Maria Santana raconte qu’à son arrivée à l’aéroport de Laâyoune vers 17 heures, il a dû répondre à une multitude de questions posées par un gendarme, avant d’être finalement contraint de reprendre un vol pour Las Palmas le jour-même, sans avoir pu quitter l’aéroport», raconte RSF. Pour toute justification, le ministère de la Communication indique, quelques jours plus tard à Cadena Ser, que le journaliste ne disposait pas «d’une couverture règlementaire et légale». Dans son communiqué de réponse, hier, le ministère reste sur la même ligne. Il s’étonne de «voir une correspondance du journaliste en question, adressée quelques heures seulement avant de prendre l’avion à destination du Maroc, se transformer en une demande d’autorisation.» Selon lui, le fax ne comportait pas même la date d’arrivée du journaliste. Pas besoin d'autorisation Il oublie de rappeler que la loi n’exige des journalistes qu’ils se soumettent à autorisation pour travailler au Maroc qu’en cas de tournage. Radio et presse écrite ne sont pas concernés. Théoriquement, Jose Maria Santana n’avait pas même besoin de demander une autorisation, ni même de prévenir de son arrivée. «L’exercice des journalistes étrangers au Maroc est encadré par la loi, à l’instar des autres pays, notamment l’article 22 du Code de la presse qui stipule le respect de la souveraineté nationale, et, par conséquent, les décisions prises dans ce contexte sont des décisions souveraines», se contente d’ajouter le ministère. Si toute décision est souveraine, alors le Code de la presse ne protège en rien l’exercice du métier de journaliste de décisions arbitraires. Liberté de la presse au Sahara Pour RSF la décision d’expulser le journaliste – le troisième refus essuyé par la journaliste de la part du Maroc – «pose la question des difficultés d’accès des journalistes au Sahara occidental et s’inscrit dans une politique plus générale d’entraves à la liberté d’information imposées par les autorités marocaines sur ce territoire», pour RSF. «La réalité dément ces prétentions puisque 120 journalistes, représentant des médias étrangers, sont accrédités dans le Royaume et exercent dans l’ensemble du territoire du Royaume, en toute liberté et indépendance», répond le ministère de la Communication. Il ne pourra nier, pourtant que de nombreuses délégations étrangères ont été refoulées lors de leur arrivée à Lâayoune, ces dernières années, ni que toute frontière dessinée entre le Sahara et le reste du Maroc demeure un tabou qui donne régulièrement lieu à des boycotts, interdictions et condamnations morales tant de la part des autorités marocaines que des défenseurs de la souveraineté marocaine sur le Sahara.
Liberté de choix ailleurs aussi
Auteur : zsahara
Date : le 21 juin 2013 à 16h54
Sebta et Méllila sur la terre africo marocain et la population n'a jamais choisi l'Espagne et n'a aucun lien avec ce pays contrairement au sahara marocain qui était et reste toujours marocain .
Le problème sera résolu après l'épuisement des pétro$ d'Alger.
Au sud de l'Espagne, Catalaunia et autres régions d'Espagne et en Algrie , la population n'a pas choisi.
Liberté pour les 2 rives
Auteur : zsahara
Date : le 21 juin 2013 à 16h49
Les Espagnoles doivent reconnaitre que le Maroc n'est pas un Département Espagnol.
Un jpournaliste ou m^eme un individu marocain qui veut entrer à Sebta ou Méllila , des villes marocaines et africaines, ne peuvent pas le faire librement.
Alors les journalistes sans frontières doivent avoir des critères uniques pour les 2 rives
oue
Auteur : melka 54
Date : le 07 juin 2013 à 20h54
le probleme c que le sahara nest pas marocain le peuple na pas choisi
Le Maroc est souverain.
Auteur : fora2
Date : le 07 juin 2013 à 12h27
Le Maroc décide librement qui peut entrer ou non sur son territoire, c'est tout. C'est comme cela dans tous les pays du monde et nous n'avons pas à nous justifier.
NON aux JOURNALEUX et aux PARTIAUX !
Auteur : bowysk
Date : le 06 juin 2013 à 23h30
Bonsoir ,
après mes respects à tout journaliste impartial et soucieux d objectivité , de quel pays qu il soit , ...
... je dis haut et fort NON , NON et NON à autres catégories engagées , dans l irrespect à ce noble métier , au service des traitres et mercenaires du dit " Polisario " et à la solde de la dictature "petro-gazière" qui règne illégalement ( en mafia savamment manœuvrière ) à Alger ...
... tels journaleux , mercenaires et maitres en désinformation ne viennent qu en missions spéciales dont le seul but est de discréditer le Maroc et lui nuire concernant son son intégrité territoriale et nationale .
- Je regrette profondément que quelques personnes , que je considère de bonne foi , particulièrement à RSF ( ... Mr Menard en tête ... ) se laissent grossièrement induire en erreur par de basses manœuvres ... ! ... !!!

Salut à tous
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