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Grand Angle

Caisse de compensation au Maroc : Benkirane veut conditionner l’aide monétaire directe

Alors que depuis l’annonce de la réforme de la caisse de compensation en juin prochain, il y a eu peu de suite quant à l’état d’avancement des travaux, un document non daté publié sur le site officiel du Premier ministre, Abdelilah Benkirane en présente les principaux axes. Nouveautés.

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Le gouvernement marocain veut conditionner l’aide monétaire directe destinée aux ménages nécessiteux à la scolarisation de leurs enfants ainsi qu’à leur suivi médical. Il s’agit là de l’un des piliers sur lesquels repose la stratégie actuellement étudiée par l’Exécutif dans le cadre de la réforme de la caisse de compensation, indique un document non daté publié sur la version arabe du site officiel de la primature, dont l'hebdomadaire, La Vie éco révéle l’existence. En effet, l’Etat envisage d’aider ces familles, tout en les incitant à s’engager dans des programmes d’alphabétisation, ainsi que dans les activités génératrices de revenus financées par le Fonds de solidarité.

Le système d’indexation des prix du pétrole pourrait faire son comeback

Un autre pilier s’articule autour de la maitrise des charges de compensation via la mise en place d’un système de protection contre les fluctuations des prix, relève la même source. Cette mesure rappelle le système d’indexation des prix des produits pétroliers mis en place en 1995 et provisoirement suspendu en 2000. Ce système veut qu’en cas de hausse du cours du pétrole au-delà du seuil fixé par le gouvernement, le surplus soit automatiquement répercuté sur le consommateur. Par contre la baisse du cours occasionnera également la baisse du prix à la pompe, un avantage pour le consommateur.

Ainsi sont présentées les deux principales nouveautés contenues dans le document du Premier ministre. En outre, il fait également état des commissions de suivi du dossier de la réforme mises en place en mars dernier. L'une d'entre elle, travaille en collaboration avec la Banque mondiale sur le ciblage des subventions en se référant aux expériences brésilienne et indienne en la matière.

Prudence à Rabat ?

Mais visiblement, les recommandations du FMI concernant la réforme de la caisse de compensation ne cadrent pas avec la vision de l’Exécutif chérifien. Dans son dernier rapport sur l’économie marocaine, le Fonds conseille au gouvernement de relever les prix des produits de base, tout en accordant des aides directes aux populations défavorisées. En effet, l'organisation estime que la hausse du prix du carburant survenue l’année dernière est insuffisante.

On imaginait bien que Rabat réfléchirait deux fois avant de suivre une telle orientation, d’autant que la hausse des prix des produits de base reste sensible tant pour la société civile que pour les politiques. Toutefois, le système d’indexation des prix, en cas d’adoption, pourrait susciter des remous, car il présente deux facettes dont l’une positive et l’autre négative. La réforme de la caisse de compensation attendue en juin prochain, est l’un des grands défi du gouvernement Benkirane, qui en a fait une «priorité», souligne le document en ligne sur le site de la primature.

La coupe budgétaire de 15 milliards récemment opérée sur le budget des investissements publics ambitionne d’alléger l’impact de la conjoncture sur l’équilibre des finances publiques. Cependant, l'Etat chérifien est encore loin de voir le bout du tunnel. L’économiste Najib Akesbi faisait récemment comprendre que la situation actuelle du Maroc «n’est pas due à des problèmes conjoncturels, mais structurels», remettant en cause le système fiscal dont la structure le rend incapable de couvrir les charges de l’Etat. A Présent, les projecteurs sont braqués vers Rabat, qui essaye tant bien que mal de sortir l’économie nationale de l'ornière.

la cnss
Auteur : imal29
Date : le 17 juillet 2013 à 16h54
salut tous le monde je crois avant de proceder a la reforme de cet etablissement vital l'Etat doit faire l'audit et le controle fiscal aux entreprises qui ont un chiffre d'affaires assez imporant sans contribuer aux paiemet des allocations familiales et tous d'autres DROITS des salariés si non la cnss va faire faillite et ca va nuir gravement à l'avnir de notre pays.Je dis ca car d'apres mon experience au sein du plusieurs entreprises, notamment Touchent travaux sarl j'ais constaté que l'Etat doit intervenir pour faire soumettre ces fameuses entreprises a la loi. merci
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