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Breve

«La Magie des rêves», une exposition de Kaoutar Bassir à la Fondation Hassan II pour les MRE

Publié
(c) Kaoutar Bassir
Temps de lecture: 2'

L’exposition «La Magie des rêves» à l’Espace Rivages de la Fondation Hassan II pour les Marocains résidant à l’étranger montrera, du 7 mars au 6 avril, les créations picturales de Kaoutar Bassir. Cette dernière sera présente à Rabat, ce jeudi, pour le vernissage. Dans ses œuvres, l’artiste franco-marocaine fait des contours flous sa touche personnelle. Elle y trouve ainsi la représentation d’un monde parallèle, faisant la part belle au rêve et à l’exploration de l’inconscient. Les organisateurs décrivent une peinture «onirique et symbolique», avec des inclinaisons cubistes.

«Mes œuvres s’inscrivent résolument dans une démarche onirique. Elles visent à transporter le spectateur dans un espace où la frontière entre le rêve et la réalité s’estompe, offrant ainsi une expérience sensorielle riche et immersive. A travers l’utilisation de couleurs vibrantes et de formes fluides, je cherche à évoquer un monde intérieur peuplé de symboles et de visions, où chaque élément invite à l’exploration de l’inconscient et à la contemplation», indique Kaoutar Bassir à ce propos.

«Les bulles dans mes tableaux symbolisent la fragilité et le côté éphémère de la vie, mais aussi la liberté et la légèreté. Elles sont comme des pensées ou des désirs s’élevant vers le ciel, représentant à la fois l’évasion et la transcendance. Ces bulles sont des portails vers un monde parallèle, plus léger et empreint de rêverie, où le spectateur peut s’échapper de la réalité tangible.»

Kaoutar Bassir

Dans ses œuvres, l’artiste ne manque pas de représenter également les femmes, à travers des symboliques célébrant force et la liberté. «D’un côté, les scènes de labeur rendent hommage à la résilience, à la force et à la contribution essentielle des femmes dans la sphère sociale et économique. De l’autre, les figures aériennes célèbrent la liberté, la légèreté de l’être et l’aspiration à s’élever au-delà des contraintes matérielles. Ensemble, ces femmes témoignent de la lutte et de l’espoir, de l’ancrage dans le réel tout en gardant une fenêtre ouverte sur le rêve et l’évasion», explique-t-elle.

Diplômée de l’Ecole supérieure des beaux-arts de Casablanca, avant de s’installer en France, Kaoutar Bassir a tenu plusieurs expositions individuelles et collectives dans son pays de résidence. Cette fois-ci, ses toiles font leur retour à la maison.

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