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Sur un média israélien, le Maroc pointe la collusion entre l’Iran et le Polisario

Publié
Habboub Cherkaoui, directeur du Bureau central d’investigations judiciaires. / Ph. MAP
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Le Maroc pointe à nouveau la collusion entre l’Iran et le Polisario. Des accusations signées par Habboub Cherkaoui, directeur du Bureau central d’investigations judiciaires (BCIJ), dans une interview accordée à la chaîne israélienne i24NEWS

«Il existe une menace réelle contre le Maroc qui provient de l'Iran et du Hezbollah avec le concours de l'Algérie. Depuis 2017, l'Iran apporte son soutien au Front séparatiste du Polisario via le Hezbollah et avec l'aide de l’Algérie. Ce soutien iranien est une source de déstabilisation pour le royaume du Maroc», a-t-il précisé.

Cherkaoui a indiqué qu’«un rapprochement s'est effectué d'une part entre l'Iran et le Hezbollah et de l'autre le Polisario et l'Algérie, et cette proximité représente une menace pour la stabilité et la sécurité du Maroc». Et d’ajouter que «les milices du Polisario sont entraînées par des cadres du Hezbollah et les gardiens de la Révolution avec le concours de l'Algérie».

Face à ces «menaces» qui pèsent sur le royaume, le directeur du BCIJ a préconisé une intensification de la coordination et les échanges de renseignements entre les Etats. Il s’est félicité que «les accords d'Abraham ont permis le renforcement des relations stratégiques et sécuritaires via les échanges de renseignements et d'expertises». Habboub Cherkaoui a, ainsi, loué le «très haut niveau de rapprochement» entre Israël et le Maroc. «Les accords d'Abraham ont été établis pour rechercher la paix et la sécurité et contrer l'expansionnisme de l'Iran et du Hezbollah», a-t-il souligné

Pour rappel, le ministre marocain des Affaires étrangères avait tiré, le 4 octobre à Rabat, la sonnette d’alarme quant à «l’acquisition par des acteurs non-étatiques, grâce à l’appui à l’Iran, d'armes et de techniques sophistiqués, tels que les drones armés», pointant un «phénomène très dangereux qui menace la paix régionale et internationale». La veille, le désormais ancien «ministre de l’Intérieur» du Polisario, Omar Mansour annonçait, depuis la Mauritanie, le recours prochainement aux avions sans pilotes contre le Maroc.

Rabat a rompu ses relations avec Téhéran, le 1er mai 2018. L'Iran reconnaît la «RASD» depuis les années 80 du siècle dernier.

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