Le ministre israélien de la Défense, Benny Gantz a confirmé qu'Israël, les États-Unis et des partenaires régionaux avaient établi, l'année dernière, une alliance militaire pour la défense aérienne face aux menaces iraniennes. La question de cette alliance a été abordée lors du Sommet de Néguev, auquel le Maroc a pris part en mars dernier.
Six mois après son lancement, l’«Abraham Accord Caucus» veut la création d’un système de défense aérienne commun entre Israël et les Etats arabes. Un projet discuté lors du sommet de Néguev. Le Maroc est concerné par cette initiative parlementaire.
L’implantation du rite chiite au Maroc remonte au 8e siècle. A l’époque cela n’avait suscité aucune tension politique ou confessionnelle. Ce n’est qu’à partir de 1979 que les divergences éclatent avec une confrontation personnelle entre Hassan II et Khomeini. Actuellement, le projet expansionniste iranien en Irak, en Syrie et au Yémen inquiète des figures de l’islamisme sunnite au royaume.
Ibn Sina légua à l’humanité près de 450 livres, mais dont 240 seulement furent édités. Son ouvrage le plus célèbre resta «Le Livre de la Loi concernant la médecine» qui, pendant des siècles, constitua une référence principale pour les praticiens.
Dit Al-Razi en arabe, né Razi en Perse, celui que les Occidentaux nommèrent Rhazes fut considéré comme l’un des plus importants médecins de la civilisation islamique. Il vulgarisa notamment les usages médicaux de l’alcool ou encore l’expérimentation de médicaments sur les animaux.
Bien que certains l’accusent d’avoir aidé Israël à défaire les armées arabes lors de la Guerre des Six jours de 1967, le Maroc mènera une large mobilisation pour la cause palestinienne entre mars et avril 1968. Une action qui sera sanctionnée par la tenue, au Maroc, du premier Sommet islamique sur la question palestinienne organisé à Rabat.
La menace iranienne était fortement présente sur l’agenda du sommet de Néguev en Israël. Le Maroc partage également les mêmes préoccupations que les autres pays ayant pris part à la réunion mais sans oublier d’appeler à une solution du conflit israélo-palestinien.
Sur le dossier iranien, le Maroc et Israël entretiennent une convergence de points de vues. Anticipant un éventuel cadeau de Washington à Téhéran, le ministre israélien des Affaires étrangères décoche des flèches en direction de l’administration Biden. Que fera Rabat ?