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Grand Angle

Procès Moulay Hicham contre Khairat : Le juge demande un arrangement

Première audience, aujourd'hui, du procès opposant Moulay Hicham, prince de sang royal, et Abdelhadi Khairat, député socialiste accusé de diffamation. USFP, famille royale, justice marocaine, tous espèrent que ce sera aussi la dernière audience, le prince refuse, pour l'instant, de lâcher prise.

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Moulay Hicham est arrivé, ce matin, visiblement détendu, à la première audience du procès qu'il intente à Abdelhadi Khairat. (Photos DR/ Arab Maroc Press)
Abdelhadi Khairat, député socialiste USFP et directeur de publication des deux organes de presse de son parti, Ittihad Ichtiraki et Libération, est poursuivi pour diffamation. Il aurait accusé le prince de détournement de fonds.
Moulay Hicham ressort du tribunal. L'audience vient d'être reportée au 1er octobre et le prince a indiqué qu'il ne pourra y être présent. Ses avocats, seuls, le représenteront.
Abderrahim Berrada s'exprime devant les journalistes, en présence du prince, dont il est l'avocat. M. Berrada est connu au Maroc pour avoir plaider sur les causes de détenus politiques et pour la liberté d’expression.

Le procès intenté pour diffamation par le prince Moulay Hicham, cousin de l’actuel roi Mohamed VI, contre le député socialiste USFP, Abdelhadi Khairat, dérange. A peine commencé, il est déjà repoussé, rapporte E-Marrakech. La première audience a eu lieu, ce matin, lundi 17 septembre, au tribunal de 1ere instance de Casablanca, à Aïn Sebaa, pour déboucher sur le report de l’ouverture du procès au 1er octobre, pour vices de forme. Le juge, en fin d’audience, a affirmé qu’un arrangement à l’amiable serait la meilleure des solutions.

A l’origine, il y a les propos qu’aurait tenus Abdelhadi Khairat lors d’un meeting politique, le jeudi 2 août 2012 à Béni Mellal. Il aurait accusé le prince d’avoir détourné un prêt contracté auprès de la banque CIH de quatre milliards de dirhams. «Il se disait prince rouge, avocat de la démocratie au Maroc, au même moment où il détournait vers l’étranger des milliards», aurait affirmé Abdelhadi Khairat qui exerce également la fonction de directeur de publication des deux quotidiens de l’USFP, Ittihad Ichtiraki et Libération.

Le fameux prince rouge, Moulay Hicham, avait immédiatement porté plainte pour diffamation. «Je me vois obliger de me défendre, car celui qui m’accuse est un élu de la nation. Vis-à-vis de mes concitoyens et des institutions internationales où je travaille, je me dois de blanchir ma personne», avait réagi Moulay Hicham.

Scène pitoyable

Cet affrontement débouche aujourd’hui sur un procès dont la justice marocaine, l’USFP et la famille royale se seraient bien passées. La première audience, telle qu’elle est racontée par E-marrakech, a même donné lieu à une scène assez pitoyable. En début d’audience, Moulay Hicham est installé à côté de Abdelhadi Khairat lorsque son avocat, Aberrahim Berrada, demande à ce que le prince se place ailleurs puisque qu’il n’a rien à faire, selon M. Berrada, sur le banc des accusés. Le juge accepte et Moulay Hicham vient s’asseoir à côté de son avocat. C’est alors au tour de l’avocat de Abdelhadi Khairat, Mohamed Tabih, de réclamer que le prince s’assoit ailleurs parce que ces bancs sont dédiés aux seuls avocats. Le prince a donc suivi l’audience debout.

Cette scène digne d’un vaudeville n’a pas soulagé le malaise qui entoure ce procès. En reportant l’ouverture du procès, pour la non-conformité de certains documents, le juge souhaite plus sûrement donner le temps aux deux parties pour s’entendre. Abdelhadi Khairat ne demande rien d’autre, mais le prince pourrait continuer à refuser puisqu’il a intenté ce procès «pour l’honneur». Il a déjà précisé qu’il veut seulement des excuses et une condamnation à un dirham symbolique. En début d’audience, il a précisé qu’il ne s’était accordé sur aucun arrangement avec la partie adverse. L’existence du procès et sa médiatisation constituent donc par eux-mêmes une victoire de Moulay Hicham. Il a toutefois déjà indiqué au juge qu'il ne pourrait se rendre à la prochaine audience, le 1er octobre. Il sera seulement représenté par ses avocats. 

PROCES OF HICHAM
Auteur : rajaoi
Date : le 19 septembre 2012 à 09h25
I did have the pleasure to meet with Hicham once during a flight between San Francesco. New York back in the 1980's he was a gentel, polite, honest, simple and discipline person till when we almost landed that si when he told me about who he is i got his autographe that i still have till this date on my possession.
I support him fully but do not agree with him about letting the accuser go free. If the accuser said something either he know somehting, done something himself or know of someone(s) who did this operation of moving a large sum of money outside Morocco. If he accuse Hicham then he know something or someone who did this. He should be dealt with differently and should be put in jail for defamation and faulse accusation, the judge job is to either free the innocent or punish the criminal in this case to let one go and accept an apology for the other is not good enough. Jail time is required and some deep investigation must be carried out Maroc need all the money for the poor people we have we need that money to build roads, hospitals, scbools, homes etc.....
HICHAM
Auteur : rajaoi
Date : le 19 septembre 2012 à 09h14
to whom it may concern
rectificatif
Auteur : sarafansud
Date : le 18 septembre 2012 à 11h24
lire accusations et non accastions.
Belle exemple de Démocratie Ya Moulay Hicham et une Bonne Gifle à Votre Cousin S.M. Le Roi.
Auteur : Chibani2
Date : le 18 septembre 2012 à 10h01

Il est temps que S.M. descende sur terre sans tapis rouge déroulé car il doit se rendre compte que le Maroc Evolue sans révolution,ni révolte.
Quelle belle simplicité acquise certainement dans des Monarchies Occidentales.
Pourquoi-pas futur Roi du Royaume Démocratique du Maroc.....
Merci Moulay Hicham de donner au peuple Marocain de l'espoir pour un avenir meilleur en Démocratie et en vie sociale comme de bien entendu.
des preuves.
Auteur : sarafansud
Date : le 18 septembre 2012 à 09h28
si la justice est justice,le juge ne doit pas se dérober et chercher une sortie de secour.une sortie par la petite porte, en demendant un arrangement a l'amiable aux deux accusés,car l'affaire est grave. on parle de détournement de milliards de dirhams.a l'heure ou le maroc a des problèmes de 'argent.
mr abdelhadi khairat a le droit et le devoir de fournir a la justice les preuves de ses accastions.
le prince ne doit pas se contenter de simples excuses,ou d'arrangement a l'amiable.cela nuirait a la justice.et dans l'ésprit des marocains il restera un délapideur de deniers public.
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