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Chibanis en France : Ben Cheikh pour une réécriture des textes régissant les allocations sociales

Publié
Photo d'illustration. / DR
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À l’occasion des législatives françaises prévues le mois prochain, l’association Cap Sud MRE a saisi les candidats, notamment ceux de la 9e circonscription des Français de l'étranger, sur la question des Chibanis. Elle a pointé la situation injuste dont souffrent les Marocains et étrangers qui ont vécu, travaillé et cotisé en France après avoir décidé de retourner au Maroc.

Pour le moment, Karim Ben Cheïkh, candidat de la Nouvelle union populaire écologique et sociale (NUPES) a répondu au courrier de l’ONG. Dans une lettre adressée à Cap Sud MRE, consultée par Yabiladi ce mardi, le candidat reconnaît que «les réformes récentes méconnaissent à l’évidence les situations de précarité de nos retraités, qu’ils soient français ou étrangers, leurs situations de mobilité internationale et leur parcours professionnel et familial entre plusieurs pays». «De ce point de vue, je vous apporte mon plein soutien dans vos revendications légitimes de garantir les engagements de la Sécurité sociale envers les familles des cotisants et non pas seulement des individus, ce qui est l’engagement originel de notre régime français de Sécurité sociale», a-t-il ajouté.

Karim Ben Cheikh s’est dit engagé à «porter au nom de la NUPES, pour le bien des citoyens étrangers et des citoyens français qui ont cotisé au régime général de la Sécurité sociale, une réécriture des textes législatifs régissant les allocations sociales et le régime de sécurité sociale et de plaider auprès de l’administration la création de dispositions dérogatoires permettant de couvrir les conjoints d’assurés vivant à l’étranger».

Qualifiant les propositions de Cap Sud MRE d’«appropriées et réalistes», le candidat dit être «engagé par ailleurs au sein de la NUPES à ce que le niveau des minima sociaux soient revus à la hausse et notamment le minimum vieillesse pour les pensionnés, l’allocation de solidarité pour les personnes âgées (ASPA) et l’allocation adulte handicapée, qu’ils soient perçus en France ou à l’étranger». «Je m’engage également à œuvrer à ce que la notion de résidence principale puisse tenir compte des liens que les familles ont pu développer avec leur pays de vie et de résidence et leur pays d’origine».

Quant aux bénéficiaires de l’ASPA particulièrement, le candidat promet d’«œuvrer à ce que les conditions de versement de cette allocation leur permettent des séjours longs dans leur pays d’origine sans que préjudice leur soit porté à leur versement, quitte à étudier les moyens de définir et donner un autre statut juridique à cette allocation pour en assurer la portabilité».

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